L’humoriste Sylvain Larocque annoncera qu'il fait le grand saut en politique

Les élections municipales auront lieu cet automne et c'est pour cette occasion que l'humoriste Sylvain Larocque annoncera samedi prochain qu'il se lancera en politique, rapporte La Presse. 

Ainsi, il vise à être élu comme conseiller municipal dans le district Saint-Charles à Longueuil, au sein de l'équipe de Catherine Fournier, qui a elle-même annoncé récemment qu'elle se tournait vers la politique municipale plutôt que la politique provinciale.  

Il n'est pas le premier humoriste à avoir fait le grand saut. Rappelons que, l'année dernière, Guy Nantel avait lui aussi annoncé son intention de faire de la politique, en se présentant comme candidat à la direction du Parti québécois. Les membres du parti lui avaient plutôt préféré Paul St-Pierre Plamondon. 

« Je me suis rendu compte durant la pandémie que ma vie était strictement composée de mon travail, et que j’avais du temps à donner. J’ai commencé à m’impliquer ici et là, notamment avec le parti de Catherine. C’est elle qui m’a demandé de me présenter. J’avoue y avoir réfléchi, mais j’ai conclu que je n’avais pas de raisons de ne pas tenter ma chance », a fait savoir l’humoriste à La Presse. 

Selon lui, le parti « réunit des gens de tous les backgrounds ». « Comme humoriste, j’ai fait le tour du Québec depuis 30 ans. J’ai été très en contact avec la population, j’ai appris à connaître les gens, qui se sont confiés à moi. On a souvent un niveau de communication très direct avec la population, donc je pense humblement avoir quelque chose à apporter au débat », ajoute-t-il.

Sylvain Larocque a également plusieurs enjeux qui lui tiennent « beaucoup » à coeur. « Dans mon district, il y a toute la question du bruit causé par la route 132 qui revient souvent. Je pense qu’il y a lieu d’avoir un mur », évalue-t-il, en entrevue au quotidien montréalais. 

« L’aspect culturel me touche particulièrement à Longueuil. Je pense qu’il y a moyen de développer la rue Saint-Charles pour qu’elle soit plus électrique, plus animée. J’ai été Montréalais pendant longtemps et, depuis que je suis à Longueuil, je ne traverse plus le pont pour aller souper, parce que j’ai découvert plein de petits bijoux dans ma ville. Cet esprit de communauté s’est beaucoup développé pendant la crise », poursuit l'humoriste. 

Il ajoute qu'il ne devrait pas y avoir de comparaison entre Guy Nantel et lui.  « Dans le cas de Guy, c’était sur la scène provinciale. Moi, je n’irai pas là. J’ai besoin de me sentir un peu plus proche des gens, j’ai envie de travailler avec le monde d’une manière peut-être plus personnelle. Le municipal me rejoint donc beaucoup plus », souligne-t-il. 

Lisez son entrevue complète ici.