L'humoriste Phil Roy publie un touchant message sur son compte Facebook

Les projets s'accumulent pour l'humoriste de la relève, Phil Roy! Celui qui anime l'émission d'actualité ALT sur Vrak s'est vu offrir d'être à la barre d'un tout nouveau talk-show itinérant sur la chaîne V. Il se rendra directement chez les invités, dans leur vraie maison, afin de les interviewer et même de les border à la fin de la soirée!

En ce vendredi pluvieux, c'est d'un autre projet dont fait la promotion Phil Roy. En fait, depuis 7 ans, l'humoriste court au Marathon de Montréal. Il raconte même que c'est cet événement qui lui a donné envie de perdre du poids afin d'être plus en santé. Il partage donc son histoire:

«Alerte: statut cheezy BIN RAIDE! (Et quelque peu long) 

Donc voilà, en fin de semaine à Montréal quelques rues seront barrées. Jusqu’ici what’s new?!? 

Dans ces rues barrées, des gens vont s’y tenir devant des tables, petits verres d’eau à la main. D’autres y seront en bordures, pancartes ou crécelles à la main, encourageant ceux qui vont courir dans ces mêmes rues barrées. Parce que ce sera le Marathon de Montréal. 

Je sais tellement que les coureurs pourraient aller courir ailleurs que dans les rues, mettons sur l’île Ste-Hélène, sur la piste Gilles Villeneuve ou encore autour de la grosse maison de Philippe Couillard pendant qui cuisine un genre de pâté chinois à 0,89$ la portion.

N’en reste pas moins que je ne serais pas d’accord. Voici pourquoi. 

Y’a 8 ans, j’habite 5e avenue/st-joseph. Je me lève un dimanche matin pour me rendre bruncher chez ma mère. Je me rends à l’arrêt d’autobus qui se trouve sur la rue St-Joseph. Malheur, le bus passera pas, des gens en short y courent. En les maudissant de pas aller courir ailleurs, je remarque la variété des gens qui passent devant moi. Des grands, petits, minces, ronds, dodus, musclés, vieux, jeunes, hommes, femmes, de toutes nationalités confondues, essoufflés, en train de crier de joie, priant pour un gatorade, tapant des mains, bref : une grosse variété de gens. 

Sans même m’en rendre compte, je tapais des mains, je criais des « let’s Gooo » a une dame qui courait avec sa fille, qui elle, courait avec une poussette. Je ne pensais pu à mon autobus, mon brunch, et encore moins à l’île Ste-Hélène et à ses rues non-résidentielles. 

Je pensais plutôt à « moi aussi je veux courir avec eux » 

L’année d’après, j’étais sur la ligne de départ, essoufflé avant même le départ, mais tellement excité! 

Je pesais alors 307 LBS. 

Si les coureurs, les organisateurs, la ville de Montréal, bref si la course avait été ailleurs que dans ce quartier résidentiel, je ne crois pas que demain je serais, pour la 7e année consécutive, sur la ligne de départ. Tellement moins essoufflé qu’avant, mais toujours autant excité. 

Alors si en fin de semaine y’a ne serais-ce qu’une seule personne qui se laisse convaincre de bouger comme je l’ai été auparavant, je serai encore de ceux qui croient que c’est bien de bloquer les rues pour autres choses que des travaux des fois. 

Vive la santé, pis le pâté chinois à 0,89$!

-runningPHIL.»