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L’écrivain François Blais est décédé à l’âge de 49 ans
Capture d'écran Facebook 

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L’écrivain François Blais est décédé selon une publication sur les médias sociaux de Rémi-Pierre Paquin, confirmé par La Presse en journée.

Il était l’auteur d’une douzaine de romains et de livres jeunesses. Il s’est fait reconnaitre pour ses oeuvres comme Iphigénie en Haute-Ville (2006), Document 1 (2012), Un livre sur Mélanie Cabay (2018).

« Il faisait beau hier matin quand je l’ai appris, c’était lumineux dehors et tout à coup, j’ai arrêté de respirer. J’y crois pas. J’y crois juste pas. C’est une voix qui ne pouvait pas s’éteindre. Sa mort, c’était sa propre décision », a précisé Geneviève Pigeon, la directrice littéraire des Éditions de L’instant même.

Il était âgé de 49 ans lorsqu’il est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, chez lui à Charette en Mauricie.

« François Blais est parti…

Je viens de passer 30 minutes à regarder cette phrase sans pouvoir rien écrire d’autre. Sûrement parce que je ne me sens pas à la hauteur d’écrire un petit mot pour un gars qui en écrivait toujours des justes. Sûrement parce que je suis un peu niaiseux et que j’ai l’impression que tu vas me lire. Si c’est le cas, mettons là, ben je veux que tu saches que je t’aimais ben. Tu me faisais vraiment rire. Peut-être que la façon dont les fils étaient branchés dans ta tête t’amenait un peu de misère à supporter tout ça, mais ben égoïstement, ça faisait de toi un être vraiment le fun à côtoyer. Un être fascinant, brillant, lucide et crissement drôle. [...] Je suis pas un ami proche là. Je suis juste quelqu’un qui a été marqué par cet être unique. Je sais que t’aimais pas grand monde pis quand nos vies se croisaient, j’étais content de penser que je ne te gossais pas trop. Mes sympathies à tous ceux et celles qui on eu le privilège de côtoyer François.»

« C'est avec une tristesse insondable que la famille de L'instant même a appris le décès de François Blais. Les mots nous manquent pour exprimer notre désarroi devant sa décision, nous qui avons eu l'immense privilège de connaître François depuis la parution de son premier roman en 2006. Dans une certaine mesure, nous avons un peu l'impression d'avoir grandi avec lui, invités à partager son univers à la fois cynique et tendre. Le monde des lettres québécois est plus riche, plus vibrant et plus beau parce que François a osé en ébranler quelques fondations. Nos pensées accompagnent sa famille et ses proches, eux qui doivent maintenant vivre avec l'absence d'un frère, d'un fils, d'un ami. François, tu nous manques déjà.»

Toutes nos pensées aux proches et à la famille de l’écrivain dans ces moments difficiles.

Source: La Presse