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L'auteur de District 31, Luc Dionne, répond aux critiques des téléspectateurs suite à la scène finale du dernier épisode
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L'auteur de District 31, Luc Dionne, répond aux critiques des téléspectateurs suite à la scène finale du dernier épisode

Luc Dionne répond à ses détracteurs

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Depuis quelques semaines, le tant attendu retour de la série District 31 s'est effectué! L'arrivée des deux nous personnages a déjà fait couler beaucoup d'encre, surtout en ce qui concerne la lieutenant Gabrielle.

L'épisode de mercredi soir dernier a lui aussi susciter de fortes réactions. Ces réactions ont été causées par la finale de l'épisode qui ne laissait que peu de place à l'imagination pour les événements horribles de la suite. 

En effet, on pouvait voir la jeune musulmane homosexuelle se faire kidnapper par son frère. Elle était ensuite amenée dans une chambre où son frère voulait lui « apprendre à aimer les hommes »… L’épisode se terminait sur une image d’un groupe d’hommes (une dizaine…) qui laissait imager qu’elle serait violée par tous ces messieurs.

Suite à cette scène qui laisse imaginer le pire, les réactions ont fusé de toutes parts, certains trouvant la scène horrible et d'autres trouvant que District 31 est allé trop loin. 

Certains ont accusé l'auteur d'être bourré de préjugés et de diffuser une image biaisée d'une minorité culturelle. 

Ce à quoi, l'auteur a souhaité répondre:

« Il est toujours risqué de porter un jugement à partir du prisme de nos propres expériences. L’histoire de cette semaine n’est pas plus ou moins importante que celle de la semaine passée ou de celle de la semaine prochaine. J’en suis presqu’à trois cents épisodes maintenant. J’ai traité de toutes sortes de sujets qui mettaient en cause des Blancs, des Noirs, des Asiatiques, des Russes, des Arabes, des proxénètes, des avocats, des ripoux, des politiciens corrompus, des motards criminalisés, un gourou du « Born Again Christian ». J’ai parlé de prostitution juvénile, de pédophilie, de meurtre, de corruption, de disparition d’enfants, de violence conjugale, d’abus de personnes âgées, etc. Je raconte le quotidien d’un poste de police. À part quelques exceptions, tous ceux et celles qui s’y retrouvent y sont parce qu’ils ou elles ont commis (ou subi) un acte criminel. C’est la nature de la bête. Les crimes d’honneur font partie du paysage criminel canadien. Au moment où l’on se parle, des gens, partout en Amérique du Nord, sont victimes de la folie des hommes. Les criminels et les sans scrupules n’ont pas de race ni de couleur. Ils sont blancs, noirs, asiatiques, russes, libanais, italiens, canadiens, québécois… Ils sont catholiques chrétiens, protestants, musulmans, bouddhistes, athées… Ils sont aussi prêtres catholiques (et oui… même eux)! J’ai écrit sur la mafia italienne sans jamais croire que tous les Italiens étaient mafieux. J’ai écrit sur les gangs de rue sans penser que les Noirs étaient tous des criminels. J’ai écrit sur les Latinos sans penser que les Sud-Américains étaient tous des bandits. On m’a dit: «Vous avez une responsabilité monsieur Dionne. Celle de ne pas véhiculer des préjugés et coller des étiquettes sur des membres de minorités culturelles du Québec». Rona, Zainab, Sahar et Geeti Shafia ne sont pas des préjugés. Elles ont été victimes d’un crime d’une barbarie sans nom. Elles sont la preuve que les crimes d’honneur existent au Canada. – LUC DIONNE. »

Ça a le mérite d'être clair!

Source: MSN