C’est grâce aux publicités que nous pouvons vous offrir le contenu que vous aimez tout à fait gratuitement. Pour continuer à voir le contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités SVP.
Après Éric Salvail et Gilbert Rozon, voilà que Gilles Parent est à son tour visé par des allégations d'agression et de harcèlement sexuel.
Dans les pages du Journal de Québec, on parle d'«attouchements non consentis, avances sexuelles, remarques déplacées, sous-entendus douteux, textos insistants». Des femmes ont dénoncé les comportements de l'animateur vedette du 93,3 FM. Les gestes auraient été posés sur plusieurs années.
Il y aurait même eu dépôt d'une plainte chez l'employeur, Cogeco. Ses agissements n'auraient pas cessés pour autant.
Catherine Desbiens, qui travaillait à la station de 2013 à 2017, raconte que lors du dévoilement du sondage Numéris en mai 2016, après plusieurs années à endurer, une collègue haut-placée serait intervenue:
«Quand elle l’a vu me pogner une fesse, elle l’a engueulé, engueulé solide! Elle a dit: “Mon vieux cochon sale!” Je te jure. C’était l’enfer dans le party. Moi j’étais mal! Il y a beaucoup de monde qui l’a vu. C’est la seule qui pouvait dire quelque chose, c’était le bras droit du boss. C’est la seule qui est inatteignable. Ça fait des années qu’elle est là. Elle ne perdra pas son poste à cause de Gilles Parent»
Deux autres femmes auraient témoigné contre lui.
Gilles Parent n'a pas nié les allégations.
«C’est sûr que des propos déplacés, j’en ai déjà dit. Je ne peux pas dire que ce n’est jamais arrivé. Par contre, dire des niaiseries c’est une chose. Je ne me suis jamais servi de mon pouvoir ou de ma personnalité pour avoir des faveurs sexuelles. Ça, c’est clair, net et précis», a-t-il déclaré au Journal de Québec.
C'est Ève-Marie Lortie prendra la relève de Gilles Parent cet après-midi (jeudi).
Ce dernier est actuellement retiré des ondes. Plus de détails sont à venir.