Tout indique que Julie Snyder a réussi à faire identifier «l'homme à la casquette noire» qui l'avait prise en filature à Québec, il y a deux semaines.
Mme Snyder et ses avocats ont complété une demande d'injonction, qu'ils ont déposée hier en Cour supérieure du Québec, pour éluder le mystère.
Cette démarche a pour but de forcer les enquêteurs privés qui l'ont suivie le 26 juin dernier à lui livrer dans les 48 heures «copies de toutes correspondances, fax, factures, courriels ou contrat [...] décrivant le mandat de surveillance» qui leur aurait été confié.
Dans sa lettre adressée à la cour, l'animatrice exige aussi de faire «cesser immédiatement toute filature ou autre type de surveillance» à son encontre et "d'obliger les enquêteurs qui l'ont suivie à lui remettre toute photo ou vidéo qui aurait été prise d'elle lors de cette filature".
Mais qui a exigé qu'on prenne Julie Syder en filature?
À cet égard, rien n'est encore officiellement confirmé. Dans un article publié par La Presse ce matin, on peut lire:
"La demande d'injonction cible spécifiquement l'enquêteur privé Claude Viens et Groupe Sécurité Garda, qui l'aurait mandaté pour filer l'animatrice, toujours selon la requête. Celle-ci vise également un certain «John Doe», un nom générique donné par les policiers aux personnes non identifiées faisant l'objet d'une enquête. Ce «John Doe» y est décrit comme «toute personne physique ou morale ayant octroyé aux défendeurs Claude Viens [et] Groupe Sécurité Garda le mandat de surveillance à l'encontre de la demanderesse Julie Snyder»."
Pour tous les détails concernant cette affaire, on vous invite à lire le dossier complet de La Presse à ce sujet, disponible ci-dessous.[pub]