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Jean-Marie Lapointe est passé à deux doigts de faire faillite et de vivre dans la rue

Une entrevue extrêmement touchante

Monde de Stars

Jean-Marie Lapointe était de passage sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche soir, pour parler de la série documentaire Face à la rue, qu'il anime. Accompagné de deux des vedettes de la série, Roger Perreault et Lisette Perron, il venait présenter Face à la rue: que sont-ils devenus?, une émission spéciale dans laquelle il retrouve les itinérants de la série pour savoir où ils sont rendus dans leur vie, deux ans plus tard.

Voici ce qu'on pouvait lire comme présentation sur le site Web de Tout le monde en parle: «Avec la série documentaire Face à la rue, Jean-Marie Lapointe souhaitait montrer le vrai visage de l’itinérance et, surtout, amener le public à changer le regard qu’il pose sur les sans-abri, qui font partie des plus démunis de notre société. Bien que ce n’est pas chose facile, il est possible de se sortir de l’itinérance. Roger Perreault et Lisette Perron sont de ceux qui ont pu trouver un peu de lumière après avoir connu la misère. L’itinérance dérange. Ignorer, détourner le regard et fuir sont en quelque sorte la manifestation d’un profond sentiment d’impuissance. Et s’il suffisait de tendre la main?»

Le moment le plus touchant de l'entrevue est venu lorsque Guy A. Lepage a raconté que Jean-Marie Lapointe a gagné le Gémeaux pour la meilleure animation d'un magazine d'intérêt social et qu'il gardait toujours le trophée dans sa voiture au cas où il rencontrerait un sans-abri.

Pourquoi? «Pour la même raison que je veux que Lisette et Roger puissent l'avoir devant eux un peu. Parce que si Lisette ne raconte pas à coeur ouvert son histoire, on n'a pas d'histoire à vous raconter. On n'a pas de Gémeaux. Si Roger ne s'ouvre pas le coeur, si les gens dans la rue ne partagent pas leur vécu, leur noirceur et leur espoir aussi, il n'y a personne qui fait un show de télé avec une caméra qui tourne dans le beurre. On a un public qui est extraordinaire, qui nous suit, et on a eu des gens qui ont osé nous raconter leur vie. Alors c'est pour ça que quand je sors du Pont Jacques Cartier, que j'arrive à Montréal et que je vois mon chum Yvan, puis je vois Bando puis je vois la gang, je sors de mon char et je leur dis: check, c'est ton Gémeaux à toi aussi, j'aimerais ça te prendre en photo et ça fait partie de notre collection personnelle.»

Et c'est à ce moment que Jean-Marie Lapointe y est allé d'une confession extrêmement touchante. 

«Ça me rappelle que ce show-là a une raison d'être, que c'est une télévision nécessaire et que il y a deux trois ans j'étais sur le bord d'être sur le B.S moi aussi et que j'aurais pu tout perdre, j'aurais pu faire faillite. Donc c'est ironique de se dire qu'un show sur l'itinérance m'a peut-être empêché d'y glisser moi-même.»

Devant le sérieux de l'affirmation qu'il venait d'entendre, l'animateur Guy A. Lepage a tenu à approfondir la question. «Parce que, ça aurait pu?», a-t-il demandé à son invité.

«Ça aurait très bien pu arriver. J'ai vécu des années avec très peu d'argent dans mon compte, et j'ai eu de l'aide financière de beaucoup de gens et j'ai été chanceux. J'ai été parmi les chanceux qui ont pu survivre et je ne veux pas l'oublier. Alors en partageant le Gémeaux, je pense que c'est une façon de me souvenir d'où je viens et grâce à qui je suis là. L'homme peut survivre à toutes les souffrances, pourvu que tu y trouves un sens, a dit Viktor Frankl. Je pense que Roger, Lisette et toute la gang qu'on a dans l'émission donnent un sens à leur vécu et ouvrent le coeur de plein de gens.» 

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