Hélène Boudreau révèle qu'elle va gagner plus d'un million cette année grâce à OnlyFans

Hélène Boudreau était de passage sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche soir, quelques semaines après que ses photos de finissante aient fait le tour du Web.

D'entrée de jeu, Guy A. Lepage lui a demandé pourquoi elle avait décidé de prendre une photo de finissante sur laquelle elle exposait sa poitrine.

« Bien honnêtement, j'ai demandé au photographe si je pouvais faire la photo. Il m'a dit que c'était artistique et moi je voulais le faire au complet, alors il m'a dit qu'on allait faire un underboobs et j'ai acquiescé. C'était dans le sens humoristique. Je voulais faire une photo spéciale, pas comme les photos qu'on voit normalement. »

Guy A. Lepage a alors demandé si les photos montrant le logo de l'UQAM avaient été faites dans le but de promouvoir son compte OnlyFans sur lequel elle publie du contenu explicite disponible uniquement à ses abonnés.

« Non. Le premier but de ma photo c'était juste au niveau artistique avec ma démarche. Et là tout le monde m'a dit que je devrais la vendre sur OnlyFans. Je l'ai vendue 15 $ et elle a été vendue 109 fois. Mais j'ai dû arrêter parce que l'université m'avait envoyé une mise en demeure. Le doigt d'honneur, quand je suis passée devant la publicité, c'était écrit UQAM, 50 ans d'audace. Donc moi j'ai baissé mes culottes et j'ai fait un doigt d'honneur en me disant, crime, moi aussi j'ai de l'audace. »

Selon la jeune femme, les photos publiées avec le logo de l'UQAM ne sont ni indécentes ni pornographiques.

« Écoute, je fais dix millions de fois pire sur mon site. La photo, pour moi c'est une photo très normale, c'est un décolleté à l'envers donc moi je ne vois aucun trouble avec ça. C'est plus au niveau du logo utilisé que l'UQAM était dans l'embarras. 

Je suis vraiment pro-choix. Mon corps, mon choix et j'ai décidé de montrer ma poitrine en restant classy. Ce sont des photos pour lesquelles j'ai payé, que le photographe m'a envoyées par la poste, et le photographe avait acquiescé. Donc les photos m'appartenaient. »

Au moment de recevoir la poursuite de 125 000 $, Hélène Boudreau a avoué avoir pleuré et avoir eu peur. « C'est sûr que c'est un gros montant, 125 000 $, ce n'est pas de la petite bière. J'étais avec mes amies à ce moment-là, on pleurait, on a appelé des avocats à minuit le soir. L'UQAM m'a envoyé les papiers de la cour le vendredi et l'audience était le lundi alors je n'ai eu que deux jours pour me préparer mentalement. C'était vraiment des montagnes russes. »

« L'UQAM a fait en sorte que mon site Web a explosé. J'avais 46 000 abonnés sur Instagram et là je suis à 120 000. Mon contenu a quadruplé. Sur OnlyFans, je demande 20 $ par mois et je suis rendue à 5 000 abonnés. Je paye 20% à OnlyFans parce qu'ils s'occupent de la gestion, mais c'est sûr que cette année je vais faire dans les sept chiffres. »

« L'argent, je ne suis pas vraiment attirée par ça. J'ai fait OnlyFans parce que je suis bien avec mon corps et j'aime ça. J'aimerais ça plus faire de l'art. J'en fais déjà avec l'université, mais je vais continuer à en faire plus. Et j'intègre mon art sur OnlyFans aussi parce que le contenu pour adultes il y a de l'art aussi. »

Voici un extrait de l'entrevue en question:

Le passage de la jeune femme a suscité de très nombreuses réactions sur les médias sociaux. En voici quelques unes:

« Hélène Boudreau n’a pas de formation médiatique. Ses réponses n’étaient ni formatées, ni parfaites. Elle n’est pas obligée d’être un role model. Mais elle était présente. Et elle-même. Ce qui n’arrive pas sur tous les plateaux avec tous les invités. #tlmep »

« Qui d'entre nous n'a pas fait un "mooning" dans les bus scolaires ou ailleurs. Que celui qui n'a jamais péché lui lance la première pierre »

« Certains(es) se moquent d’Helene Boudreau suite à son passage à #TLMEP

Si vous pensez qu’une femme a l’aise avec sa nudité n’a pas d’avenir, sachez qu’au Québec nous avons des exemples de femmes qui sont maintenant à la tête d’Entreprises reconnues et même Internationalement »