Il ne fait pas une croix sur la politique à l'avenir.
Alors qu'il reprend la tournée de son spectacle Nos droits et libertés, Guy Nantel a donné une rare entrevue depuis sa défaite à la course à la chefferie du PQ. L'humoriste est notamment revenu sur cette période où il a choisi de sauter dans l'arène politique, dans une entrevue au Journal de Montréal.
C'est le lendemain de son spectacle à Sept-Îles qu'il s'est confié au quotidien montréalais. La seule entrevue qu'il avait donnée jusque là après sa défaite en a été une au micro de Sophie Durocher à QUB Radio.
Pour lui, revenir à l'humour n'est « absolument pas » un échec. « Mon vrai métier, c’est humoriste. C’est ce que je fais depuis 33 ans et c’était le rêve de ma vie quand j’étais jeune. [...] Tout ce dont j’ai besoin, c’est un micro, un spot blanc, et des gens qui m’aiment assez pour venir s’asseoir dans la salle. J’aime ça profondément, et ma flamme, elle est là », souligne-t-il.
Il considère également que le fait de faire de l'humour devant des centaines de personnes lui confère un certain pouvoir. «Je pense que j’ai plus de pouvoir politiquement en ce moment que des députés qui ne sont pas vus et entendus », croit-il.
Il ajoute avoir beaucoup appris de son passage en politique. « Au contraire, ç’a été très enrichissant humainement de vivre cette expérience-là. [...] J’ai travaillé pour monter une plate-forme comme je n’avais jamais travaillé dans ma carrière. J’ai beaucoup appris », a-t-il fait savoir.
« Vers la fin, je ne souhaitais pas gagner. Je ne pouvais pas devenir le chef de gens qui ne veulent pas de moi. Je trouvais ça lourd de recevoir, sur une base quotidienne, des messages de gens très intenses qui me répétaient sans cesse que je n’étais pas un gars de la famille. [...] Je me faisais répéter que j’étais un clown. Moi, je n’ai pas honte d’être un humoriste », a-t-il précisé.
Il avance également ne pas avoir fait une croix définitive sur une carrière en politique. « Mais, chose certaine, si j’y retourne, c’est parce que la politique va se représenter à moi. Ce n’est pas moi qui vais courir après ».
Lisez l'entrevue complète ici.
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