Guillaume Latendresse soutient Annie Villeneuve dans sa dénonciation de violence conjugale

Cette semaine, le public a été ébranlé d'apprendre que Laurence Jalbert et Annie Villeneuve avaient déjà été victimes de violence conjugale. Et l'ex-conjoint d'Annie Villeneuve, également père de la petite Léa, a apporté son soutien à la chanteuse dans cette histoire. 

« Annie a fait la bonne chose d'en parler publiquement. Ce type de comportement est inacceptable et je supporte Annie à 100% dans sa démarche », a-t-il écrit sur Twitter, relayant un message partagé plus tôt par Annie sur les réseaux sociaux. 

Rappelons que les deux chanteuses ont fait leur confession dans le cadre du radiothon de 105,7 FM destiné à amasser des fonds pour l'organisme SOS Violence conjugale. 

« Je sais de quoi je parle, parce que j'ai déjà été le 1 sur 10 (en référence aux statistiques qui évaluent à une femme sur 10 le nombre de victimes de violence conjugale). Je m'en suis sortie parce que j'en ai parlé, parce que j'ai eu de l'aide, parce que j'ai pu me confier, parce qu'on m'a supportée... » a confié la chanteuse cette semaine.

« Je ne l'ai jamais dit, parce que j'avais honte. Je me cachais... On est très capables d'avoir une personnalité parfaite pour que personne ne voie ce qui se passe », a-t-elle ensuite poursuivi. 

« Ça prend une petite dose de courage. Je tremble, j'avais peur... Mais mon message est essentiel, c'est qu'on peut s'en sortir. Et ne croyez pas que vous méritez ça », a encouragé Annie Villeneuve en ondes.

Elle souligne d'ailleurs que son conjoint actuel est « absolument parfait ». 

Par la suite, Annie Villeneuve avait apporté des précisions sur les réseaux sociaux. 

« Bravo pour le grand radiothon aux profits de la fondation SOS violence conjugale qui a eu lieu mercredi sur les ondes de Rythme de partout au Québec. C’était nécessaire et vous avez été nombreux à y contribuer pour que les choses changent. Bravo!

En y participant, j’y suis allée d’une confidence. Après avoir dit que ça touchait une femme sur 10, j’ai dit qu’il y a très longtemps, j’ai déjà été le 1...

Mon but? Souligner le fait que c’est partout, que ce n’est pas nécessairement apparent comme on peut le croire, et qu’il est possible de s’en sortir avec de l’aide.

Je l’ai fait pour passer un message d’espoir et ça continue d’être mon seul objectif.
Je ne tiens pas à dénoncer qui que ce soi mais je tiens toutefois à préciser qu’il ne s’agit pas du père de ma fille.
Je ne ferai aucun autre commentaire. Merci pour votre respect.
Annie », a-t-elle écrit. 

Si vous êtes vous-mêmes victime de violence conjugale, contactez SOS violence conjugale par téléphone au 1 800 363-9010, par SMS au 438 601-1211 ou par clavardage en ligne.