Ginette Reno vend sa maison après être sortie de l'hôpital

Ginette Reno est récemment sortie de l'hôpital, après y avoir passé quelques jours pour des examens à la suite d'un malaise cardiaque. Or, la chanteuse a décidé, une fois revenue chez elle, de mettre sa maison en vente. C'est ce qu'a confié l'aînée de ses trois enfants, Natacha Watier, au magazine La Semaine. 

« Cela va sûrement en surprendre plusieurs, mais dans les prochains mois, maman va mettre en vente sa maison de Boucherville. Elle trouve que c’est rendu trop lourd et trop gros pour elle. Seuls Karlo et elle vivent dans cette immense résidence, et ils n’utilisent qu’environ 5 des 21 pièces de la maison. En plus, à l’hôpital, ma mère a souvent dit qu’elle ne s’était pas assez gâtée. C’est tellement vrai. Elle ne s’est jamais offert de grandes choses. Toute notre vie, Cédric et moi avons entendu notre mère dire qu’elle voulait un jour s’acheter une maison en Floride, mais elle ne l’a fait qu’il y a une dizaine d’années. Pourtant, elle en avait les moyens », explique Natacha.

« Puisque son cœur est solide, tout est possible. Selon moi, elle va se reposer une semaine ou deux, puis elle va repartir en grand. Elle est très motivée », ajoute-t-elle. 

Rappelons qu'en sortant de l'hôpital, mardi, Ginette Reno avait tenu à donner des nouvelles de sa santé à son public, dans un long message sur les réseaux sociaux. 

« Je suis de retour chez moi

On a ajusté ma médication et je suis comme une neuve.

Tout a été si soudain que je ne comprends pas encore tous les tenants et aboutissants de l’expérience par laquelle je viens de passer. Je me réveille après six jours vécus ailleurs, dans un établissement où l’on peut mourir, mais dont il est possible, aussi, de ressortir plus vivant qu’à son arrivée.

Je suis enfin revenue à la maison. Je suis revenue chez moi, mais suis-je vraiment chez moi ?

Nos habitudes sont des entités vivantes. Quand un événement vient bousculer notre quotidien et nos rituels, si anodins soient-ils, c’est toute notre existence – y compris celle de nos proches – qui est chamboulée.

Une chaise est une chaise, même si on s’assoit dessus des millions de fois. Je me souviens du jour où, pour la première fois de ma vie, j’avais acheté une chaise d’un certain prix. C’était à l’époque où je commençais tout juste à faire de l’argent, et ma mère était venue à la maison juste pour voir ma nouvelle acquisition. Je lui ai fait remarquer que j’avais payé cette chaise assez cher, mais cela n’a pas paru l’impressionner. Elle s’est assise et m’a simplement dit : « Au moins elle est confortable, ce n’est pas juste une parure. »

De toute la pandémie, je n’ai jamais remis mes bijoux et souvent je me suis demandé pour qui je les mettais : pour moi ou pour les autres ?

Toute ma vie, je me suis posé plein de questions. Me suis-je posé les bonnes ? Et ai-je trouvé les bonnes réponses ? Parfois il a fallu que je vive un peu les questions avant que les réponses ne suivent. 

 J’ai longtemps cru que j’étais un imposteur, que je n’avais pas le droit d’exister, d’être tout simplement là. J’ai constamment demandé aux autres la permission de vivre, comme si je n’en avais pas le droit. J’ai travaillé fort sur moi et sur les autres. 

Au fond, ce que je veux vous dire aujourd’hui est simple : je suis fière de mon parcours, fière d’être encore vivante, fière de faire partie de la Vie. 

Je vous remercie de toute l’énergie que vous avez déployée pour que je reprenne ma santé en main. Ces derniers jours m’ont amenée à faire la connaissance de nouvelles personnes; ça m’a fait du bien, beaucoup de bien. Merci du fond du coeur. Merci de toute mon âme et de tout mon corps.

Avec toute l’ardeur dont je suis capable, je vous serre très fort dans mes bras et je vous remercie de m’avoir gardée en vie.

Je n’ai jamais senti autant battre mon coeur.

La petite Ginette », a-t-elle écrit sur Facebook.