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Gilbert Rozon reçoit le soutien d'une animatrice québécoise...

Elle ne se fera pas d'amis!

Monde de Stars

Après plus d'un an à devoir spéculer sur les conséquences judiciaires que le mouvement #MeToo et la vague de dénonciations concernant Gilbert Rozon aurait sur lui, on a appris cette semaine que seule une accusation portée à son égard donnera lieu à un procès. Une accusation datant de 1979...

Dans le Journal de Montréal, la chroniqueuse et animatrice à la radio de Québécor, Sophie Durocher, a mis ses gants blancs pour se porter à la défense de Gilbert Rozon mais surtout, à la défense de son droit à la présomption d'innocence.

"Avant de déclarer qu’Untel est un prédateur sexuel, avant de dire « je vous crois » à de présumées victimes, avant de réclamer la mort médiatique d’un individu, il faut attendre que la justice suive son cours. Quand j’ai commencé en journalisme, on utilisait toujours le conditionnel pour parler de faits qui n’avaient pas été prouvés. « Untel aurait agressé Unetelle », « Untel aurait volé de l’argent à Untel ». Dans le cas de Rozon, le conditionnel a pris le bord... comme dans bien d’autres cas d’allégations d’inconduite sexuelle." -Sophie Durocher, dans le Journal de Montréal

S'indignant des propos d'une féministe française qui s'étonnait que Gilbert Rozon ne soit toujours pas en prison, Sophie Durocher a tenu à rappeler qu'une société de droits ne permettait pas ce genre de dérives...

"Non Madame, au Québec, on ne met pas en prison des gens qui n’ont pas été trouvés coupables. Mais bon, en cette ère de #metoo, il semble qu’on peut allègrement varloper des réputations, traîner des gens dans la boue. Les hommes sont présumés coupables. Et plus ils sont puissants, plus ils sont présumés coupables. Ce lynchage public basé sur de simples allégations me fait peur. On détruit des carrières, des empires, des familles en claquant des doigts. À l’avenir, à la prochaine « affaire X », il faudra que les médias se gardent une gêne, en attendant que justice soit rendue." -Sophie Durocher, dans le Journal de Montréal

À propos du groupe de femmes qui poursuivent toujours Gilbert Rozon via la justice civile, Sophie Durocher semble un peu agacée...

"J’ai toujours eu un malaise avec la dénomination que les présumées victimes se sont donnée pour leur recours collectif au civil. Je respecte le fait qu’elles se définissent elles-mêmes comme « Les Courageuses ». Mais devons-nous, aussi, les appeler ainsi ? Si Gilbert Rozon s’était donné à lui-même le surnom « L’Irréprochable », est-ce que tous les journalistes l’auraient appelé ainsi ?" -Sophie Durocher, dans le Journal de Montréal

Voilà le genre de propos qu'on entend souvent dans les conversations à huis clos mais plus rarement en public... Trouvez-vous que la chroniqueuse est elle-même courageuse ou plutôt insouciante?

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