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François Legault prend une décision importante quant aux signes religieux
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François Legault prend une décision importante quant aux signes religieux

Prise de position majeure du gouvernement Legault

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Le dossier des signes religieux est l'un de ceux qui a été le plus déterminant dans l'élection du gouvernement caquiste de François Legault, le 1er octobre dernier. On avait bien hâte de voir comment le nouveau premier ministre allait traiter cette question une fois qu'il allait être au pouvoir et on en a eu un premier exemple assez fort, mardi.

Le Huffington Post Québec rapporte que la Coalition Avenir Québec compte garder la ligne dure dans ce dossier et donc ne pas appliquer de clause grand-père pour les employés de l'État déjà en fonction qui portent des signes religieux au travail. C'est donc dire que des gens pourraient perdre leur emploi s'ils n'acceptent pas de se soumettre à la nouvelle réglementation qui pourrait être adoptée en 2019.

Les commentaires de François Legault font suite à la publication d'un sondage CROP/Radio-Canada qui démontre qu'une majorité de Québécois est en faveur d'interdite les signes religieux pour les juges, les policiers, les gardiens de prison et les enseignants. 49% des répondants au sondage sont en faveur du congédiement des employés qui sont déjà au service de l'État et qui refuseraient de se conformer à la nouvelle loi, alors que 35% des répondants souhaitent plutôt une clause grand-père qui permettrait à ces employés de conserver leurs acquis.

«J'ai toujours dit que je serais à l'écoute de ce que veulent les Québécois. Là, je vois que les Québécois veulent pas mal ce que la CAQ a proposé», a affirmé le premier ministre Legault.

De son côté, le ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Simon Jolin-Barrette,a déclaré qu'il était temps, selon lui, de mettre un terme à une décennie de déchirements sur la question des signes religieux, depuis la publication du rapport Bouchard-Taylor.

La majorité parlementaire de la CAQ, à son avis, donnera les «coudées franches» au gouvernement pour faire avancer ce dossier.

«Alors il faut régler la situation. À partir du moment où les Québécois nous ont donné un appui majeur lors de la campagne électorale, on est légitimés d'aller de l'avant avec le projet de loi sur la laïcité», a expliqué M. Jolin-Barrette.

Est-ce qu'il s'agit d'une bonne nouvelle selon vous?