Monde de Stars

Francine Ruel veut faire évoluer les mentalités avec la série Anna et Arnaud

Elle aimerait que les sans-abri soient perçus autrement.

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Après avoir parlé de sa réalité de mètre de sans-abri dans son roman Anna et l'enfant-vieillard, Francine Ruel espère que l'adaptation télévisée Anna et Arnaud permette de changer les mentalités. Elle s'est confiée sur la question en entrevue au magazine 7 Jours

« Quand j’ai écrit le roman, je voulais que mon fils sache à quel point il est un être formidable, car il ne le sait pas assez. Cette série, et j’espère juste qu’il va la voir un jour, c’est un cadeau de rédemption, a-t-elle raconté. Je ne savais pas, en écrivant le roman, que j’ouvrais une boîte de Pandore, a expliqué l’autrice. J’ai participé à beaucoup de salons du livre et j’ai été submergée par les témoignages de gens qui me parlaient de leur fils, de leur fille, de leur cousin, de leur petit voisin, d’un ami qui vit la même chose ».

Elle espère que la série entraînera un changement de perception qu'ont les gens des sans-abri. « À travers tout ça, j’aimerais que l’on comprenne que tous ces gens vivent des choses difficiles. Comme dans la série, j’ai menti sur la situation de mon fils. Personne ne se vante d’avoir un enfant dans la rue. On n’en parle pas. Il faudrait arrêter de penser que ce sont des pouilleux, des drogués ou des alcooliques. Ils ont des parents, des conjoints, et parfois même des enfants. Ce sont des humains dont la vie a, un jour, lâché et qui n’arrivent pas à s’en sortir. Jean-Marie Lapointe dit quelque chose de très juste: tomber dans la rue, ça se fait en un claquement de doigts. Sortir de la rue, c’est une autre paire de manches », plaide-t-elle. 

D'ailleurs, son fils, Étienne, aborde sa propre expérience dans la rue dans une série de cinq balados, intitulée D'Arnaud à Étienne

« J’ai dit aux producteurs que s’ils voulaient entendre parler de la rue, le mieux était de lui parler à lui. Dans le roman, j’ai écrit ce que mon fils m’avait raconté. Tout le reste, je ne le savais pas. Mon fils est allé dans des collèges privés, il a beaucoup voyagé. Il est poli, il s’exprime bien et surtout, il ne triche pas. Dans les balados, il parle, par exemple, de sa consommation, au complet. J’ai découvert des choses », ajoute Francine Ruel. 

Lisez son entrevue complète en cliquant sur le lien ci-dessous :

 

Source: 7 Jours