Éric Salvail: La porte est officiellement grande ouverte

Depuis le scandale qui a éclaté dans la foulée du mouvement #MoiAussi en octobre dernier, Éric Salvail s'est complètement retiré de la vie publique. Celui qui était l'une des personnalités les plus omniprésentes de la colonie artistique québécoise est tombé de haut lorsque La Presse a sorti un dossier étoffé dans lequel de nombreuses personnes l'accusaient d'inconduite sexuelle.

Le jour-même, il a perdu l'animation de son émission En mode Salvail, diffusée les soirs de semaine sur les ondes de V, il a perdu son micro à la radio, et a publié un long message sur sa page Facebook dans lequel il s'excusait à ses fans et il annonçait qu'il allait prendre du temps loin des caméras pour faire un grand travail d'introspection.

Dans quelques semaines, ça fera un an que ces malheureux événements sont survenus. Et à part quelques photos publiées par des fans sur les médias sociaux, on a très peu de nouvelles de celui qu'on surnommait Le King de V. Plusieurs rumeurs ont couru au cours des derniers mois et plusieurs pensent que Salvail prépare tranquillement son retour à la télévision. Devant la caméra? Derrière? Sur quelle chaîne? On a très peu de réponses. Mais une chose est sûre, on a très hâte de revoir Éric Salvail et d'entendre sa version des faits.

Une belle perche lui a d'ailleurs été lancée au cours des derniers jours alors que sur le plateau de Tout le monde en parle, l'animateur Paul Arcand a affirmé que la porte était grande ouverte pour Salvail s'il voulait participer à l'émission Conversation secrète, qu'il anime sur les ondes de TVA.

«Si Éric Salvail ça lui tente...», a-t-il laissé tomber lorsque Guy A. Lepage et son fou du roi Dany Turcotte essayaient de deviner qui serait le prochain invité d'Arcand.

Dany Turcotte a alors répondu «Ça ça serait un invité idéal pour toi.» Et Guy A. Lepage d'ajouter «Ben, ce serait un invité idéal pour pas mal tout le monde...»

Arcand a alors poursuivi:

«Souvent, des gens qui passent des périodes sombres et très médiatisées, il y a des périodes où tu veux peut-être en profiter pour donner ta version et t'as peut-être pas envie de la donner 40 fois. Parfois il y a des arguments légaux qui nous empêchent de parler. J'ai quelqu'un en tête c'est pas parce qu'elle ne veut pas, c'est pas parce qu'on ne veut pas, c'est parce qu'il y a une cause devant les tribunaux et qu'il faut que ça se règle.»

Avouez que ce serait fort intéressant d'entendre une longue entrevue menée par un journaliste aussi respecté et rigoureux que Paul Arcand avec un invité comme Éric Salvail. On imagine une heure de télévision où les vraies questions sont posées, sans complaisance, mais sans jugement.

Croyez-vous que ça va arriver?