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Éric Salvail donne un indice important concernant son grand retour

Un indice important

Monde de Stars

Éric Salvail a créé tout un remous, il y a quelques semaines, alors qu'une photo de lui prise par un internaute dans un bar de Québec a fait le tour du Web. On le sait, depuis le scandale qui a éclaté à l'automne dernier, l'ex-animateur et producteur s'est fait très discret dans la sphère publique. Mais de le voir ainsi, souriant et acceptant de se faire photographier par un fan, plusieurs ont affirmé que ce n'était pas un geste anodin, de la part d'Éric Salvail.

Serait-il en train de tester l'eau pour un éventuel retour? C'est bien possible. Et une nouvelle photo, mise en ligne vendredi soir, vient appuyer cette thèse. C'est au Festival de la poutine de Drummondville qu'une internaute du nom de Sylvie Jean a publié une photo d'elle et Éric Salvail.

«Rencontré pendant le show de Marjo au festival de la poutine», a-t-elle écrit pour accompagner le cliché.

Voici la fameuse photo en question:

Rencontré pendant le show de Marjo au festival de la poutine

Posted by Sylvie Jean on Friday, August 24, 2018

Une internaute a questionné Sylvie Jean pour savoir si elle avait parlé un peu à l'ex-King de V, et sa réponse nous donne un indice fort intéressant sur ce qui s'en vient pour Éric Salvail, au cours des prochains mois.

«Lui as tu parlé? Il semble bien heureux.», a demandé Francine Allaire. Ce à quoi Sylvie Jean a répondu: «Oui j'ai demandé si on le reverrait bientôt et il m'a dit oui.»

Si ça vient de la bouche d'Éric Salvail directement, on peut dire qu'il s'agit là du plus important signal qu'on a eu au cours des derniers mois qu'il est bel et bien en train de préparer son retour. Difficile de savoir dans quel contexte il reviendrait, pour quel diffuseur et dans quel genre de rôle? Est-ce qu'il reviendrait en tant que producteur derrière la caméra? Ou est-ce qu'il tentera un retour en force à l'animation d'un talk-show? Les prochains mois devraient nous donner une réponse.

Une photo qui a fait le tour du Web

C'est le 5 août dernier qu'une photo publiée sur Twitter par un certain Alexandre Dignard a fait le tour du Québec. Voici la photo en question qui a suscité autant de questions:

Selon les dires d'Alexandre Dignard, la photo a été prise au bar Le Drague, à Québec. On y voit Éric Salvail souriant et rayonnant. Il faut avouer que ça fait du bien de le voir ainsi. On ne sait toujours pas si on le verra un jour réintégrer le milieu du show business québécois, mais à lire les nombreux commentaires qui sont laissés chaque fois qu'un article à son sujet est publié, on sent bien à quel point le dossier polarise l'opinion publique. Plusieurs affirment que les allégations qui lui sont reprochées ne sont vraiment pas si graves que ça en comparaison à d'autres personnalités publiques, comme Harvey Weinstein et Gilbert Rozon, notamment. 

Et on sent à quel point son talent d'animateur et son charisme manquent à de très nombreux téléspectateurs québécois. D'autres, au contraire, trouvent qu'il ne reçoit que ce qu'il mérite et que le monde de la télévision québécoise se porte bien mieux depuis qu'il n'en fait plus partie. Une chose est sûre: on suivra de très près les développements de cette histoire au cours des prochaines semaines.

Voici la lettre qu'il avait publiée sur sa page Facebook, en octobre dernier

«Hier j’ai annoncé que je prenais une pause professionnelle de quelques jours. J’étais sous le choc et je ne prenais pas la pleine mesure de la situation. La pleine mesure de mes comportements problématiques. La pleine mesure du tort que j’ai pu causer à des personnes. Et la pleine mesure du nombre de personnes impactées par mes comportements. La situation ne commande pas qu’une pause de quelques jours.

J’ai lu et relu les reportages publiés et le choc a été sans appel avec une perspective extérieure, comme si je lisais sur des personnes que je ne connaissais pas : les comportements rapportés étaient inappropriés et irrespectueux. Pas de place à la nuance, ni au contexte. Or, c’était de moi qu’il était question.

Le constat est brutal : pendant de nombreuses années, dans de nombreuses situations et auprès de plusieurs personnes – bien au-delà de celles qui sont sorties publiquement – mes agissement ont causé du tort.

Certes, je suis exubérant, intense, parfois cru, mon humour généralement consensuel repose souvent sur des malaises, etc. Ce ne sont toutefois pas des justifications valables. Ce qui m’est paru drôle et divertissant comme malaises pendant des années, sans offense ou anodin ne l’était pas pour plusieurs personnes qui le recevaient. Ne l’était pas du tout. Ce qui était pour moi cru ou grivois en privé était vulgaire et blessant pour eux. J’ai toujours avancé à vitesse « grand V » dans la vie, sans jamais me poser de questions à ce sujet. Je reconnais sans réserve que c’était une erreur. Une erreur grave de conséquences pour toutes les personnes que j’ai indisposées. Et grave aussi pour celles qui en subissent les contrecoups aujourd’hui.

J’ai eu l’immense privilège de monter assez haut dans le « showbusiness » québécois. C’est clair, plus on tombe de haut, plus lourdes sont les conséquences. Je tombe de haut. À l’évidence, je suis l’unique responsable de ce qui se passe.

Quand on tombe de haut, il en résulte des traces avec lesquelles il faut composer quand on veut se relever. Dans la présente situation, personne n’a contribué à ma chute. J’en suis l’unique responsable, je le répète. Et quand on se relève d’une chute, il faut d’abord se remettre à marcher avant de se remettre à courir. Pour moi, la course, ça a toujours été de pratiquer ce métier qui repose d’abord sur la confiance et l’affection du public. Je suis aujourd’hui désolé d’avoir lourdement affecté la confiance et l’affection du public.

Aujourd’hui, devant pareils constats, je ne sais donc pas si je vais pouvoir me remettre à courir un jour. Il est néanmoins assuré que je ne pourrai plus courir comme je l’ai fait pendant tant d’années en pensant que mes comportements n’étaient qu’anodins, désinvoltes ou même drôles à partir des malaises qu’ils suscitaient.

Mes actions prioritaires sont tournées vers les nombreuses personnes qui ont subi mes comportements déplacés. Je vous ai offensés. Je vous ai dérangés. Je vous ai blessés. Je le reconnais. Avec humilité et désolation. Je m’en excuse. Sincèrement.

À tous mes amis et collaborateurs du milieu artistique : je vous demande pardon de vous décevoir ainsi. À mon humble avis, personne parmi vous n’est complice de mes agissements.

D’autre part, les émissions que ma boite produit sont portées par une quarantaine de professionnels et des centaines d’artistes, artisans et techniciens qui n’ont rien fait pour que leur emploi soit aujourd’hui en danger. La vaste majorité de ces productions n’ont rien à voir avec moi.

Je me retire donc des activités de Salvail & Co, en déléguant toutes les responsabilités et pouvoirs à mon équipe en qui j’ai pleinement confiance. Sur le plan strictement humain, je souhaite de tout cœur qu’elle puisse continuer à travailler et qu’elle n’ait pas à payer le prix de mes comportements.

À ce stade-ci, je suis d’avis que tout ce que je fais ne doit pas être du ressort du changement superficiel parce que les gens ne sont pas dupes. La situation requiert que j’agisse sur le fond mais que je tente néanmoins de sécuriser les emplois de ceux qui n’y sont pour rien...

Dans le cadre de mon retrait de la gestion de la compagnie, une chose additionnelle a été convenue : mettre en place une politique robuste pour assurer que toutes les activités de Salvail & Co soient exemptes de tout comportement qui serait déplacé.

Maintenant le public, les organisations et les entreprises qui m’ont fait confiance. Je n’ai pas été à la hauteur. Je vous ai profondément déçus. Je comprends toutes les décisions prises et les émotions exprimées depuis hier. Je les respecte. Je vous manifeste quand même ma désolation de vous avoir indisposé, par association.

Quant à moi... J’ai du travail à faire. Pour vrai. Peu importe quand, comment et dans quelles circonstances j’ai souvent agi de manière inappropriée, j’ai la responsabilité de ces comportements déplacés. Un peu comme un alcoolique peut consulter pour ne plus avoir de consommation déviante et pour comprendre celle-ci autant que ses conséquences, c’est ce que je dois faire pour mes propres comportements avec des spécialistes en la matière. Comme des alcooliques peuvent se redéployer dans la sobriété, c’est clairement le défi qui m’attend.

Pour des semaines... des mois... je ne le sais pas encore... je suspens ma carrière pour, d’abord, me concentrer à sécuriser les emplois de toutes ces personnes et ensuite m’investir avec sincérité dans une démarche rigoureuse.

Ma vie a toujours été ma carrière. Ma carrière a toujours été ma vie. Ce n’est plus le cas. Je n’en suis pas victime. J’en suis la cause.

Au revoir.»

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