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Éric Salvail décide finalement de témoigner à son procès et lance une véritable bombe
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Éric Salvail décide finalement de témoigner à son procès et lance une véritable bombe

Une véritable bombe

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On a eu droit à un véritable coup de théâtre, mercredi, au troisième jour du procès d'Éric Salvail. L'ex animateur et producteur vedette a finalement décidé de témoigner et il a fait quelques révélations qui pourraient bien changer le cours du procès. C'est mercredi après-midi que la Défense a annoncé que l'accusé allait témoigner.

Parmi les affirmations faites devant le Tribunal, Éric Salvail a notamment affirmé que dès qu'il a appris que des accusations seraient portées contre lui, en 2018, il a immédiatement contacté un avocat, en plus d'aller rencontrer la police pour donner sa version des faits et passer des tests polygraphiques. Cette rencontre avec la police aurait eu lieu en septembre 2018. Il affirme également avoir fait parvenir à la police ses agendas depuis 1991 qu'il remplissait de façon quotidienne et systématique. 

Éric Salvail a affirmé que le nom du plaignant, Donald Duguay, ne lui disait rien. 

Il aurait passé des tests polygraphiques les 9 et 10 octobre 2018. Il a également affirmé qu'il n'était plus à l'emploi de Radio-Canada à partir du mois d'août 1993. Le plaignant affirme quant à lui avoir été agressé dans les toilettes en octobre 1993. 

Le témoignage d'Éric Salvail reprendra jeudi matin, au Palais de justice de Montréal, pour la quatrième journée du procès.

Mercredi matin, trois témoins de la Couronne sont venus témoigner: deux amis et un collègue du plaignant. Une proche de Donald Duguay a expliqué au juge Alexandre Dalmau qu’en 1993, année où les crimes seraient survenus, elle voyait « quotidiennement » son ami Donald Duguay. Il lui racontait fréquemment des événements qui se passaient à Radio-Canada avec un collègue, soit Éric Salvail. « Au jour le jour, j’avais des feedbacks, des mises à jour de ce qui se passait », a-t-elle affirmé avec conviction. 

Une ordonnance de non-publication empêche aux médias d’identifier les témoins.

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Source: Twitter Yves Poirier