Épuisée, Anne-Marie Withenshaw dénonce une situation inacceptable

Anne-Marie Withenshaw en a assez. Elle a décidé de dénoncer sur les réseaux sociaux, après le début d'une écoeurantite qui continue de prendre de l'ampleur:

«Je partage beaucoup à la blague, dans mes group texts d'amis, les messages caves reçus en ligne. Les insultes ("ton travail est imbuvable", "tu es sotte"), les commentaires gratuits sur notre physique (une amie ce matin a reçu "tu as l'air mal propre" --REALLY??) , les superlatifs démesurés ("tu me déçois profondément quand...") les insultes envoyées à ma fille (?!)) et les photos de [pénis]. Ça nous fait rire un bon coup, on se texte du love, on passe à autre chose, mais à l'usure, c'est épuisant, et ça nous fait taire, inconsciemment. Ce genre de message vient rarement des jeunes, des moins de 25 ans à qui on fait sans arrêt la morale sur l'intimidation. Let's be an example to those whom we preach to, and try to rise up, be smarter, nicer, wiser, shall we?»

C'est plus difficile qu'on le croit, recevoir chaque jour des insultes, des menaces, des photos dégoûtantes. 

On ne s'en rend pas compte tout de suite, mais le moral en est grandement affecté à la longue.

Faisons attention aux propos que nous tenons sur les réseaux sociaux... Aimons-nous, au lieu de se blesser volontairement. 

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