DERNIÈRE HEURE: Véritable bombe dans le monde des médias, la survie de Capitales Médias est menacée

On sait depuis longtemps que l'industrie de la presse écrite traverse une crise sans précédent. C'est vrai au Québec, mais c'est également le cas partout ailleurs dans le monde. Et on apprend, mercredi, que la situation est prise que prévue, alors que les journaux de Capitales Médias (Le Soleil, Le Quotidien, Le Nouvelliste, La Tribune, Le Droit et La Voix de l'Est) pourraient fermer leurs portes au cours des tout prochains jours. C'est Bernard Drainville, au micro de Paul Arcand sur les ondes du 98,5 FM, qui a révélé la nouvelle en exclusivité.

« Ce que je vous transmets, c'est de l'information que j'ai obtenue cette fin de semaine auprès de hauts responsables du gouvernement Legault. J'ai re-confirmé cette information hier soir. J'ai tenté depuis lundi de communiquer avec la haute direction de Capitales Médias. J'ai relancé Martin Cauchon hier...pas de son pas d'image. Mais ce que je peux vous dire c'est que Martin Cauchon est aux abois. Le groupe dont il est propriétaire est en train de manquer de liquidités. Tellement, qu'ils se sont tournés vers le gouvernement Legault pour lui demander de l'aide. Et ça presse. Moi, on m'a dit à Québec que ça pourrait être une question de jours avant que Capitales Médias manque d'argent. Et là je leur ai dit qu'il y avait une commission parlementaire qui doit débuter le 26 août qui va se pencher sur l'aide aux médias. Et la réponse que j'ai eue: « On n'est pas certains que le groupe Capitales Médias va survivre jusqu'au 26 août. »

On vous conseille fortement d'écouter l'entrevue de Bernard Drainville en intégralité juste ici sur le site du 98,5 FM.

Les journaux de Capitales Médias ont été vendus par Power Coporation il y a environ cinq ans et ont été rachetés par Martin Cauchon. Espérons qu'une solution d'urgence pourra être trouvée pour sauver les journaux du groupe, parce que leurs voix demeurent très importantes dans plusieurs régions du Québec. 

On a une pensée ce matin pour tous les employés qui apprennent que leur emploi est en péril. La crise des médias continue de frapper extrêmement fort et on souhaite de tout coeur qu'une solution sera trouvée pour sauver l'entreprise.