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Dany Turcotte revient sur les commentaires haineux qu'il a reçus

C'est d'ailleurs ce qui l'a poussé à quitter Tout le monde en parle en février.

Monde de Stars

Alors que de plus en plus de gens sont victimes de commentaires haineux sur les réseaux sociaux, Danny Turcotte, de même que d'autres personnalités publiques, ont pris la parole dans le Devoir pour parler de leur propre expérience. 

« [Sur les réseaux sociaux], j’échange de moins en moins. Je me prononce moins, car quand tu écris de quoi, tu lances une bûche qui peut s’enflammer n’importe quand. […] Je suis devenu un voyeur plutôt : je regarde les autres se chicaner. C’est fascinant, vachement divertissant quand c’est pas toi qui es pris là-dedans », explique en riant Dany Turcotte au Devoir. 

Avant de quitter Tout le monde en parle, Dany Turcotte a d'ailleurs fait les frais de commentaires désobligeants. Malgré cela, il n'a pas quitté les réseaux sociaux, donnant plutôt sa démission à son poste de Fou du roi, en février dernier. 

« Ça faisait partie du travail. Tout le monde en parle est une émission polarisante et qui vit de cette polarisation. Des gens s’amusent à l’écouter pour nous détester, ça fait partie du jeu. Mais à la fin, après 16 ans et demi de médias sociaux et de tempêtes démesurées, j’étais tanné de cette dynamique », explique l'humoriste, qui précise que les critiques se sont intensifiées dans la dernière année.

Il cite en exemple une blague qu'il a faite sur le plateau. En buvant un vin végétalien, il a déclaré qu'il serait « excellent avec un rôti de porc ». « Ça n’a pas passé du tout. J’ai reçu tellement d’insultes. C’était rendu qu’on m’envoyait des photomontages de moi dans un abattoir avec des cochons éventrés, comme si je les avais tués », se souvient Danny Turcotte. 

Il se rappelle également où il a sous-entendu à la blague que Mathieu Bock-Côté était d’extrême droite. « Les commentaires de patriotes québécois de souche ont déferlé sur moi. Pendant deux semaines, je recevais constamment des bêtises : on me traitait de cave, d’innocent pas capable de s’exprimer », relate l'humoriste, qui a également reçu son lot d'insultes homophobes. 

« Tu mérites une esti de bonne claque sur la gueule criss de fif », « Continue de rire du monde et le karma va te péter dans la face esti de tapette », « C’est pas la COVID-19 qui va te tuer, mais le sida », énumère-t-il au Devoir. 

« C’était psychologiquement difficile. J’avais perdu confiance en moi. […] J’avais perdu le feu sacré à cause de tout ça. Ça finissait par m’user de l’intérieur », détaille-t-il. 

Deux mois après avoir démissionné, il ajoute être « sur un petit nuage », en recevant d'ailleurs beaucoup moins de messages haineux qu'auparavant. « Quand tu regardes le profil de ces gens-là, tu réalises qu’ils envoient de la haine à tout le monde, pas juste à toi. Ça permet de relativiser, de ne pas en faire une affaire personnelle. Ça aide à passer à travers », dit-il. 

Toutefois, il croit que l'opinion ne devrait pas prendre autant de place sur les réseaux sociaux. « Il faut arrêter de donner son opinion sur tout, tout le temps. […] Tout le monde est devenu un commentateur de l’actualité, donc c’est sûr que ça fait des flammèches », dit-il.

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