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Coeur de Pirate s'ouvre sur le trouble de santé mentale qui l'affecte
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Coeur de Pirate s'ouvre sur le trouble de santé mentale qui l'affecte

Un trouble peu connu qui touche plusieurs personnes

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Dimanche matin, Béatrice Martin alias Coeur de pirate a fait une grande déclaration concernant ses troubles de santé mentale. C'est sur son compte Instagram qu'elle s'est confiée, cherchant expliquer un peu ce qu'elle vit au quotidien et l'importance de connaître ses limites.

Elle écrit:«Self-care PSA : j’en parle pas souvent mais mon BDD est bad des fois (body dysmorphic disorder) tellement que mes vêtements m’étouffent/ je sors pas de chez moi. On a beaucoup parlé de santé mentale ces temps-ci et je sais que je suis pas toute seule là dedans. Je sais qu’Instagram c’est cool et j’ai l’air de montrer que ça va mais c’est souvent une énorme source de triggers, et ce surtout parceque je ne contrôle pas tout le temps ce qui m’est présenté. Donc, si vous êtes comme moi, c’est important de se déconnecter du média qui pose problème et de se ressourcer pour se préserver. If something is triggering for you, know your limits and take care of yourselves.»

Body dysmorphic disorder se traduit comme «trouble de la dysmorphie corporelle». Voici comment il a été décrit dans un texte portant sur le sujet publié sur Radio-Canada:

Peu connue du public, la dysmorphophobie, ou l'obsession d'une dysmorphie corporelle, fait pourtant souffrir beaucoup d'hommes et de femmes, dit le docteur et psychologue Marc-André Bernard. Ceux et celles aux prises avec ce trouble affichent une préoccupation démesurée pour une partie de leur corps. « C'est sur un défaut qui est soit imaginaire [...] ou un défaut très léger, mais que la personne voit comme monstrueux. »

Proche du trouble obsessionnel compulsif, la dysmorphophobie ne doit pas être confondue avec l’anorexie, note Marc-André Bernard. « L’anorexie, c’est un problème avec le poids et des idées autour de la minceur, alors que la dysmorphophobie ou l’obsession d'une dysmorphie corporelle […], ç’a très rarement rapport avec le poids », dit-il.

De nombreux facteurs génétiques et environnementaux contribueraient au développement de ce trouble. Ceux et celles ayant souffert d’intimidation ou ayant grandi dans un environnement où l’apparence était valorisée et importante seraient plus susceptibles de souffrir de l’obsession d'une dysmorphie corporelle, selon le Dr Marc-André Bernard.

Le cadre socioculturel peut également jouer un rôle dans le développement de la dysmorphophobie, ajoute le spécialiste.

Source: IG Coeur de Pirate et Radio-Canada