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Christian Bégin aborde pour une rare fois les mauvaises critiques sur son one man show

« Je ne voulais plus monter sur scène. »

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Christian Bégin a plusieurs cordes à son arc, autant comme animateur que comme comédien. Il lui est toutefois arrivé comme c'est le cas pour tout le monde de faire face à l'échec. Ainsi, alors qu'il était de passage à l'émission Dans les médias à Télé-Québec, il s'est confié pour une rare fois sur les mauvaises critiques qui ont suivi son one man show

Celui qui fait aussi de l'humour a parlé sans détour avec Marie-Louise Arsenault des mauvais commentaires qu'il a reçus après la première médiatique de son spectacle Les 8 péchés capitaux

Christian Bégin aborde pour une rare fois les mauvaises critiques sur son one man show

« Ç'a été un reality check qui a été important. D'une part, il faut que je fasse un examen de conscience. C'est un exercice d'humilité de faire face à la critique. [...] Comme dans une relation amoureuse, c'est 50-50. Qu'est-ce qui m'appartient, à moi, et qu'est-ce qui appartient à l'autre? En quoi la personne qui regarde le spectacle a raison et qu'est-ce qui m'appartient à moi ? », a-t-il expliqué au sujet de sa réflexion avec le recul.

Il ajoute avoir sa part de responsabilité. « Je n'étais pas prêt quand je suis arrivé à la première. Je n'avais pas assez rodé. Ça, c'est ma part de responsabilité, ça n'a rien à voir avec la maison de production. Je me suis entêté à dire que je ne voulais pas beaucoup de rodage. Moi, je viens du théâtre.

Au théâtre, on ne rode pas pendant un an. Mes deux premiers spectacles solo, je ne les avais pas rodés, j'étais allé en première directement. Mais là, c'était une plus grosse machine, ça faisait plus longtemps que je n'avais pas fait ça », a-t-il détaillé. 

Christian Bégin aborde pour une rare fois les mauvaises critiques sur son one man show

Toutefois, le lendemain de la première a été particulièrement difficile. « J'ai pleuré ma vie. Le lendemain, je ne voulais plus monter sur scène. Ça prend une certaine dose de courage pour, après ça, réaffronter le public le lendemain. Se faire dire à l'émission de Patrick Masbourian que ce n'est même pas drôle, qu'il n'y a pas de 2e degré alors que, pour moi, tout le spectacle est au 2e degré.

Je me suis dit qu'il y avait des clés que je n'avais pas données. Et, ce qui est bien avec cette forme de spectacle-là, c'est que c'est modulable, je peux retravailler. Si je présentais le spectacle aujourd'hui à Outremont, je suis persuadé que j'aurais d'autres réactions, parce que j'ai retravaillé le spectacle », a-t-il ajouté.

Pour réécouter son entrevue complète, cliquez sur le lien ci-dessous :

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