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Boucar Diouf se rend à une SQDC et fait toute une découverte
Capture d'écran Facebook 

Boucar Diouf se rend à une SQDC et fait toute une découverte

Boucar fait toujours les choses à sa façon

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On le sait, Boucar Diouf a toujours fait les choses à sa manière. Et on adore ça! L'humoriste, océanographe, auteur, philosophe (et on en passe...) n'a jamais eu peur de donner son opinion sur les sujets chauds de l'heure. Et s'il y a bien un sujet qui est hot par les temps qui courent, c'est celui du cannabis, que le gouvernement libéral de Justin Trudeau a choisi de légaliser à travers le pays, depuis le 17 octobre dernier. 

Et comme on connaît Boucar, il était évident qu'il allait mettre son grain de sel sur le débat, mais en le faisant à sa façon, à contre-courant de ce qu'on voit ailleurs. C'est ainsi que l'humoriste a publié une vidéo sur sa page Facebook, lundi, où on le voit devant une succursale de la Société québécoise du cannabis de Rimouski. Mais le problème, ce n'est pas la SQDC, mais plutôt le nom du commerce qui se trouve juste à côté.

«Ici Boucar Diouf, directement de Rimouski. Vous savez, Rimouski ne font pas les choses comme tout le monde. Alors vous avez la boutique de pot du gouvernement: la SQDC. Et pour ceux qui ont moins de moyens, alors vous avez là le Pot Pourri, si t'as pas beaucoup d'argent. 

Voici la fameuse vidéo en question:

SQDC

Posted by Boucar Diouf humoriste on Monday, October 22, 2018

En quelques heures, la vidéo est devenue complètement virale, avec plus de 133 000 visionnements et plus de 5000 partages. En plus, la publication a généré de très nombreux commentaires. En voici d'ailleurs quelques uns:

«Contente d’être celle qui a filmer la première vidéo ?? sans rancunes je la préférais!! ? Tu as fait notre journée, un gentil homme ☀️»

«Boucar tu as rendu ma journée magnifique et inoubliable c’est là que je t ai rencontré merci encore et tu es notre Boucar préféré ?»

« Ouais, à Rimouski... Le bogue, c'est que la porte à côté (ou celle du milieu) c'est le Club de Boxe Rimouski où s'entraîne des jeunes en sport-étude, dont ma fille. Avoir un point de vente de cannabis à côté, c'est tout à fait incompatible avec les valeurs enseignées au Club et c'est hyper stressant pour les parents. Je ne dis pas que tous les consommateurs de cannabis sont des tout croches, mais s'il y a un garde de sécurité à la porte de la SQDC en permanence, c'est suffisant pour que j'interdise à ma fille de m'attendre dehors à la fin de son entraînement. Et le propriétaire de l'immeuble se fiche complètement de la sécurité des jeunes et ne veut rien savoir de permettre au Club de boxe de casser son bail pour aller s'installer à un endroit plus décent pour ses jeunes. Alors c'est p't'être bien drôle à l'écran de voir la SQDC installée à côté du Pot Pourri, mais dans la vrai vie des parents des jeunes boxeurs à Rimouski, c'est pas drôle pantoute :(»

«Il y en a qui sont outrés de la blague de Boucar Diouf, voyons il n'y a rien de méchant dans tout çà, c'est plutôt hilarant de voir deux commerces cote a cote qui portent des noms qui peuvent permettent une bonne blague en reliant un a l'autre comme ça, juste pour rire.»

Les Québécois ne sont pas racistes

Boucar Diouf a fait parler de lui, au cours des derniers jours, suite à un passage sur le plateau de l'excellente émission Deux hommes en or. En entrevue avec Patrick Lagacé et Pierre-Yves Lord, Diouf a donné son opinion sur l'élection de la Coalition avenir Québec et le fait que plusieurs disent que les Québécois sont racistes.

«Ce qui m'a fait du bien c'est de réaliser que cette fois-ci le changement a été initié par l'extérieur de Montréal. Je pense qu'il y a à Montréal, et je le répète tout le temps, un espèce de nationalisme montréalais où on est là et on dit "Nous, nous sommes l'immigration, nous sommes l'ouverture, et ailleurs les gens sont fermés." Et moi ça me tape sur les nerfs. Parce que je suis quelqu'un qui a sillonné le Québec de l'est en ouest, du nord au sud. Et partout dans cette nation on trouve des gens ouverts. Je répète souvent aux gens de Montréal. Les seuls endroit où on a élu des maires issus de la diversité, c'est à Amos en Abitibi et à Mont-Laurier. Les gens des régions ne sont pas fermés. Mais à force de les regarder comme ça, il y a un espèce de discours de Montréal qui regarde tout le temps les régions d'une façon tellement condescendante qu'à un moment donné, tu te dis qu'il faut que ça arrête.»

Il a ensuite poursuivi en parlant de la montée de Québec solidaire et en disant notamment qu'il n'était pas fan de leur vision du multiculturalisme, calquée selon lui sur le modèle britannique qui s'est avéré être un échec.

Pierre-Yves Lord a fait remarquer à Boucar Diouf que s'il était blanc on dirait peut-être de lui qu'il est raciste. «Lorsqu'on parle d'immigration et qu'on critique le multiculturalisme souvent il y a des critiques de racisme qui surgissent.»

Ce à quoi Boucar Diouf répond: «Trouves-tu qu'on abuse beaucoup du mot racisme ici?» Et P-Y Lord de répondre: «Je trouve qu'il sort à toutes sauces. Et j'ai l'impression que le fait d'être une minorité et le fait d'avoir la peau foncée des fois ça peut nous offrir une certaine immunité quand on parle de ces sujets-là.»

Et c'est alors que le co-animateur de Deux hommes en or demande à son invité: «Est-ce que les Québécois sont racistes?»

«Le Québécois n'est par parfait, répond Boucar Diouf. Mais on ne peut pas dire que les Québécois sont racistes. J'ai vu la manifestation l'autre jour où les gens viennent parler de racisme. On parle de religion, tu parles de racisme. La religion ce n'est pas une race. Le racisme c'est quelque chose de très grave. Une race on ne la choisit pas. Mais je pense qu'il y a une dérive très dangereuse, celle qui consiste à sortir la grosse pancarte et à toutes les petites anicroches on sort la pancarte, on taxe les gens de racistes, on le hurle, en pensant qu'on règle quelque chose. Mais moi j'appelle ça l'éclairage de face. Quand tu es sur scène et tu es éclairé de face, tu oublies que la pénombre s'installe autour de toi. Ça règle pas la chose. Le vivre ensemble c'est une recherche de consensus.»  

Voici un segment de l'entrevue qu'il a donnée, récemment, à l'émission Deux hommes en or.

Boucar Diouf nous parle de politique

«Les Québécois ne sont pas parfaits. Mais on ne peut pas dire que les Québécois sont racistes. Le racisme c'est quelque chose de très grave. Une race on ne la choisit pas.» - Boucar Diouf humoriste

Posted by Deux hommes en or on Monday, October 15, 2018

Source: Facebook