Boucar Diouf rend un vibrant hommage aux enseignantes en ces temps de crise

En ces temps de bouleversements majeurs, certaines voix se font rassembleuses et celle de Boucar Diouf en est une.

Dans un texte publié ce matin dans La Presse, Boucar rend un vibrant hommage aux enseignants, alors que plusieurs parents découvrent les joies de passer des journées entières avec leurs enfants d'âge scolaire. Il précise d'entrer de jeu qu'il utilisera le féminin (enseignante), puisque le métier est pratiqué par une grande majorité de femmes.

"Hier, un ami forcé de s’encabaner avec ses trois enfants m’a appelé pour me dire que malgré toutes les bébelles disponibles dans sa maison pour permettre à sa marmaille de jouer et d’être en contact virtuel avec leurs amis, il était quand même sur le point de péter les plombs. Fatigué et au bord des nerfs, il m’a exprimé ce que ressentent ces derniers jours beaucoup de parents forcés de s’occuper de leurs enfants à la place des enseignantes. (...) Le coronavirus nous a forcés à expérimenter une petite partie du quotidien d’une enseignante dans une salle de classe." -Boucar Diouf, La Presse

Imaginez à quel point le travail d'enseignant doit être exigeant...

"Oui, il y a beaucoup de passionnées qui embrassent ce job, mais il faut reconnaître aussi que c’est un gagne-pain qui transporte son lot de crises de nerfs, d’anxiété et de dépressions. (...) si on a de la difficulté à survivre à nos trois gamins pendant une semaine, il ne faut pas oublier qu’une enseignante s’occupe de plus d’une vingtaine d’enfants qui ne sont pas les siens pendant 10 mois. (...) J’espère que cette épreuve que nous traversons collectivement catalysera dans nos cœurs et nos esprits un plus grand respect pour le travail des enseignantes, enseignants et autres professionnels du milieu scolaire qui, il faut le rappeler, sont les fondations sur lesquelles repose notre édifice social." -Boucar Diouf, La Presse

L'humoriste a aussi partagé sur sa page Facebook une vidéo humoristique qui a fait le tour du web québécois.

Pour lire le texte complet de Boucar dans La Presse, c'est par ici.