Après son entrevue à TLMEP, Martine Delvaux a reçu un commentaire ignoble de la part d'un internaute

La professeur, écrivaine et militante féministe Martine Delvaux était sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche soir, pour présenter son nouveau livre intitulé Le boys' club. Dans une entrevue pleine de respect et de nuances, elle a affirmé que même si le combat féministe avait fait d'énormes avancées au cours des dernières décennies, il restait toujours du travail à faire. 

Et elle a même terminé son entrevue avec les mots suivants: « Je suis optimiste, mais je ne suis pas non plus naïve. Je ne pense pas que ces choses-là changent du jour au lendemain. Ça change très lentement, il y a des ressacs, des fois ça s'arrête et il faut recommencer. S'il y a quelque chose que les féministes savent faire dans la vie c'est répéter. On répète, on compte. On répète, on compte encore. Et je considère que je vais faire ça jusqu'à ma mort. 

On a d'ailleurs eu un exemple probant que la haine envers les femmes existe encore. Martine Delvaux a en effet décidé de publier sur sa page Facebook le commentaire extrêmement déplacé qu'elle a reçu d'un internaute, suite à son passage à TLMEP.

On peut y lire: « Tu dois avoir une peur folle d'un pénis bien bandé. Je te rassure, un pénis bien bandé apporte beaucoup de plaisir aux femmes dites normales. Hostie de folle. »

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Sur sa page Facebook personnelle, le dénommé Norman Mc Neil a écrit: « Cette folle (professeur dans une université) ne devrait pas avoir peur d' un pénis bien bandé qui procure des grandes jouissances aux femmes dites normales. Mais non elle préfère s'en prendre aux hommes, fort probablement l'héritage d'un passé marqué par un manque d'intérêt marqué de la gente masculine envers son petit soi-même. »

Comme on pouvait s'y attendre, la publication généré de très nombreuses réactions. En voici d'ailleurs quelques unes que l'on a spécialement sélectionnés pour vous:

« Je crois que vous avez frappé en plein dans le mille hier soir. Vous bousculez les colonnes du temple. »

« Insultes typiques. Ces mots, c'est mieux se les faire adresser quand on est fortes. Car de tels mots peuvent faire grand mal à quelqu'un qui aurait confiance en un tel individu. »

« Je ne peux imaginer que toute cette haine existe. Tu as été merveilleuse hier, prof. Merci d'être aussi pertinente et d'avoir la parole si franche. Tu travailles pour nous toutes. ? »