Anthony Kavanagh touché par des pertes de mémoire en raison d’un problème médical mal détecté
« Si je meurs, ça ne me dérange pas »
Depuis plus de trois décennies, Anthony Kavanagh charme les foules avec son énergie débordante et son talent indéniable. Humoriste de renom, mais aussi chanteur et acteur, l’artiste québécois s’est taillé une place de choix sur la scène francophone internationale.
À l’image de figures polyvalentes comme Will Smith, Jamie Foxx ou Donald Glover, Anthony Kavanagh a su élargir son registre au fil du temps, allant même jusqu’à lancer un album de musique qui reflète sa passion pour la scène et la créativité sous toutes ses formes.
Récemment invité au balado Ouvre ton jeu, animé par Marie-Claude Barrette, Anthony s’est livré avec franchise et sensibilité. Celui qui est actuellement en tournée avec son spectacle Happy a abordé des thèmes très personnels : sa relation avec sa conjointe, son rôle de père, la nature exigeante de son métier, mais aussi un enjeu de santé qui a laissé des traces profondes.
Pendant des années, l’humoriste a souffert d’apnée du sommeil sans le savoir, une condition qui a affecté sa mémoire et sa qualité de vie jusqu’à ce qu’un diagnostic tardif vienne enfin mettre un nom sur ses symptômes.
Le showman admet qu'à un certain moment dans sa carrière, il ne savait plus qui il était et tout était une énorme montagne à gravir.
''Je souffrais d'apnée du sommeil. Je ne dormais jamais et je ne le savais pas (...). J'étais tellement en manque de sommeil que je ne savais plus qui j'étais. Tout devient une montagne...''
Anthony Kavanagh a traversé une période particulièrement sombre où, épuisé physiquement et mentalement, il en est venu à un point de résignation troublante. Dans un moment de grande lucidité, il a confié qu’il avait accepté l’idée que, si la mort venait le chercher, ce ne serait pas plus grave que ça.
Un aveu poignant qui témoigne de la profondeur de son mal-être à l’époque, mais aussi de la force qu’il lui a fallu pour remonter la pente et retrouver l’envie de vivre pleinement.
''Si je meurs, ça ne me dérange pas. Je suis tellement fatigué et c'est tellement lourd de trimbaler ma carcasse (...) que si ça s'arrête, ça ne me dérange pas. Je ne veux pas partir, mais ça ne me dérange pas.''
À l’époque, Anthony Kavanagh a consulté plusieurs médecins sans obtenir de réponses claires. Aucun ne semblait reconnaître les signes de l’apnée du sommeil, une condition pourtant sérieuse.
C’est en se rendant à l’hôpital, croyant faire une crise cardiaque, qu’il a finalement amorcé un tournant. Il s’agissait en réalité d’une crise d’angoisse, qui a conduit à une série de tests approfondis. Le verdict fut surprenant : son corps montrait les signes d’un homme ayant dix ans de plus que son âge réel.
Une médecin lui a alors lancé un constat frappant : ''Vous ne dormez pas, vous ne récupérez pas. Votre corps est toujours éveillé. Je ne sais pas comment vous faites pour tenir debout.''
Pendant des années, Anthony Kavanagh a souffert d’un manque d’oxygène au cerveau en raison d’une apnée du sommeil qui n’avait pas été détectée à temps. Cette condition silencieuse, passée sous le radar médical, a laissé des séquelles durables. Aujourd’hui, il en subit les conséquences, notamment au niveau de sa mémoire.
''Aujourd'hui, j'ai des problèmes de mémoire. Il y a des bouts de ma vie que j'ai oubliés'', confie-t-il avec lucidité. Un impact invisible mais bien réel, qui témoigne de l’importance d’un diagnostic précoce pour éviter des dommages irréversibles.
Ce moment de vulnérabilité a permis aux auditeurs de découvrir une autre facette d’Anthony Kavanagh : celle d’un homme lucide, authentique, et toujours aussi déterminé à faire rire… tout en racontant sa vérité.
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