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Monde de Stars

Annie-Soleil Proteau revient sur les raisons de son cri du coeur à Tout le monde en parle

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Dimanche dernier, lors de la dernière émission de la saison de Tout le monde en parle, Annie-Soleil Proteau a livré un des moments les plus forts. En venant présenter son documentaire « La dernière maison », l’animatrice a soulevé les problèmes liés aux conditions de vie de nos ainés dans les CHSLD.

Lors d’une entrevue pour le magazine La semaine, Annie-Soleil Proteau est revenu sur ce qui l’a poussé à faire ce cri du coeur et à réaliser La dernière maison. L’animatrice raconte donc son histoire toute personnelle derrière son documentaire.

Dans cette entrevue pour La Semaine, Annie-Soleil Proteau raconte que c’est après avoir vécu une expérience avec sa grand-mère qu’elle a souhaité militer pour les conditions de vie des ainés. Elle explique d’après avoir été déplacée dans une résidence pour personnes âgées autonomes, l’état de sa grand-mère a vite décliné jusqu’à son décès.

« J’ai eu l’idée de ce projet lorsque ma grand-mère a dû quitter sa maison pour aller vivre dans une résidence pour personnes âgées autonomes. Ça m’a brisé le cœur, ça m’a complètement déchirée de savoir que ce qu’elle souhaitait comme dernière maison, ce n’est peut-être pas ce qu’elle a eu… Le déménagement ne s’est vraiment pas bien passé. Par la suite, elle a dû être hospitalisée…» dit-elle dans cette entrevue pour le magazine La Semaine.

Cette histoire est toute personnelle et Annie-Soleil Proteau a encore du mal à se pardonner d’avoir délaissé sa grand-mère. 

« Encore aujourd’hui, je ne me pardonne pas de ne pas être allée vivre avec ma grand-mère… Elle a tenu deux discours dans la famille: elle se disait prête à aller vivre en résidence pour personnes âgées, notamment parce qu’elle y serait plus en sécurité. Mais à moi, lorsque nous étions en tête à tête, elle disait que ce n’était pas ce qu’elle souhaitait, qu’elle était bien dans sa maison, mais qu’elle devait déménager pendant qu’elle était encore autonome, sinon on n’allait pas la prendre. C’est ainsi qu’on vend énormément de résidences pour personnes âgées autonomes. Le problème, c’est que lorsque ces personnes âgées sont en perte d’autonomie, on ne les garde pas. Je me souviens que ma grand-mère m’a dit un jour qu’elle était bien chez elle, mais qu’elle ne pouvait pas me demander de venir vivre avec elle parce que j’avais ma vie… 

Ça m’a brisé le cœur de savoir que ce qu’elle souhaitait comme dernière maison, ce n’est peut-être pas ce qu’elle a eu. »

Un message très touchant qui explique ainsi le cri du coeur qu’elle a poussé dimanche dernier à Tout le monde en parle. Ce sujet, qu’elle a vu et vécu par elle même, la touche énormément. 

Lisez l’entrevue complète de Annie-Soleil Proteau dans le nouveau numéro du magazine La Semaine disponible en kiosque, dès aujourd’hui.

Source: La Semaine