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Affaire Gilbert Rozon: Yvon Deschamps a de la peine
Facebook d'Yvon Deschamps 

Affaire Gilbert Rozon: Yvon Deschamps a de la peine

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Yvon Deschamps s'est retiré du milieu de l'humour depuis maintenant quelques années. Il ne se montre pourtant pas moins ébranlé par les allégations de viols, de harcèlement, d'agressions et d'inconduites sexuelles.

Contacté par le Journal de Montréal, l'humoriste de 82 ans a réagit aux dernière actualités. 

« L’humour vit des jours très sombres, a-t-il dit, réagissant pour la première fois au scandale. L’humour et tout le milieu, en fait. C’est effrayant ce qui se passe. On est bouleversé, on n’y croit pas. Comme à peu près tous les Québécois, on a beaucoup de peine pour toutes les victimes. Comment ça se fait que nous, on n’a jamais rien vu ? Il faut dire que ça ne se passe pas dans le milieu de la rue. » - Yvon Deschamps, Journal de Montréal

Rappelons que M. Deschamps est encore aujourd'hui propriétaire du Manoir Rouville-Campbell à Mont-Saint-Hilaire et que c'est à cet endroit que Gilbert Rozon avait agressé sexuellement une jeune croupière. C'était à l'occasion du 15e anniversaire du Festival Juste pour rire

Évidemment, le Journal de Montréal l'ont questionné à ce sujet. Yvon Deschamps n'a pas voulu en rajouter. « Non, je ne retourne pas là », a-t-il répondu simplement. On imagine cet obscur souvenir caché dans un recoin de sa tête. 

Il se dit malgré tout surpris pas l'ampleur et le nombre de dénonciations:

« Ayoye ! ça n’arrêtera jamais, ça ! Demain, ça va être 1000, après 5000 plaintes. Ça nous démontre une facette de la vie privée qui nous échappe totalement chez les gens qu’on côtoie. Jamais, on ne pense ça de personnes que l’on côtoie. » - Yvon Deschamps, Journal de Montréal 

Une chose est en tout cas assez clair pour lui, l'achat de Juste pour rire n'aurait pas été une option, même s'il avait été plus jeune. Pour lui, le plus important, c'est de faire son métier... Et son métier, c'est monter sur scène. 

Pensez-vous que les gens de l'industrie étaient au courant? 

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En colère contre tout ce qui se passe, Dan Bigras a lancé un cri du coeur sur les réseaux sociaux.

L'annonce de son cancer avait ému des millions de québécois. 

Mais quelques jours plus tard, un autre séisme - plus sinistre - s'abattait sur le monde du showbiz québécois. Une série de dénonciations de personnalités publiques concernant du harcèlement et des agressions sexuels.

Malgré son combat contre la maladie, Dan Bigras n'allait pas rester silencieux. Il a publié sur Facebook un texte déchirant. Le voici ci-dessous:

"Je vois Mr Weinstein après des décennies d’agressions sexuelles, d’harcèlement, de menaces et d’intimidations partir en « cure de désintoxication » de sexe, et évidemment, ne même pas la prendre au sérieux.

J’en vois d’autres qui le font ou qui vont le faire et ils nous mentent en pleine face. Pour se faire soigner, il faut se sentir malade et vouloir par-dessus tout se soigner. Eux, ils se sont fait pogner et c’est tout.

Ils n’ont pas de dépendance au sexe pire que les autres, le vrai sexe est complice, il ne fait pas de victimes, il rapproche les humains. Le sexe est un langage extrêmement puissant qui peut véhiculer les plus belles choses comme l’amour et les plus atroces comme l’agression et le viol.

Non, ces bullys n’ont aucune dépendance au sexe, ils ont une dépendance à la domination. C’est ce qui les excite. Ils aiment la résistance et ils adorent en venir à bout.

Les sociétés ont toujours eu besoin d’un sauveur, d’un être supérieur, d’un Dieu et de tous les temps, ils ont laissé des gens doués pour prendre sans partager tenir les rennes de leurs sociétés en leur promettant sécurité et stabilité.

Nous avons laissé ces monstres s’exciter sur le pouvoir et ils ont commis bien des formes d’abus, dont bien évidemment l’abus sexuel. Ce n’est pas nouveau. Au temps des seigneurs, on appelait même ça le droit de cuissage.

Il faut exposer les bullys. Tous les bullys. Il faut briser ce système de domination et d’abus et il faut le faire nous-mêmes. Si on demande à des puissants de prendre les choses en mains et de surveiller les bullys, qui les surveillera, eux?"

Venant d'un battant au grand coeur comme Dan Bigras, pas surprenant que ce texte ait été partagé des milliers de fois, déjà.[pub]


Source: Journal de Montréal