
Bon 10-08 Rosco !
Le SPVM a provoqué une vague d’émotion partout au Québec en annonçant la retraite d’un membre pour le moins particulier, mais profondément aimé.
Cette fois, il ne s’agit ni d’un enquêteur chevronné ni d’un officier décoré, mais bien d’un cheval policier qui a marqué le quotidien de ses collègues et de milliers de citoyens : Rosco.
Dans un message diffusé sur les ondes radio internes, l’agent identifié sous le code 51-207 a tenu à souligner un moment aussi solennel qu’émouvant : la toute dernière journée de patrouille de son partenaire des six dernières années.
Rosco, fidèle compagnon de la cavalerie, a ainsi effectué une ultime sortie officielle avant de ranger définitivement son harnais. Une simple annonce, livrée avec sobriété, mais qui portait tout le poids de l’attachement et du respect forgés au fil des ans.

Rapidement, le message s’est étendu à l’ensemble des secteurs — Ouest, Sud, Nord et Est — comme un salut collectif adressé à un collègue hors du commun. Rosco y est décrit comme un cheval policier au grand cœur, ayant servi la population montréalaise avec calme, constance et dévouement.
Après six années à patrouiller les rues, à participer à des événements publics et à assurer une présence rassurante, il quitte officiellement le service actif.
La suite de son histoire se veut douce et rassurante. Rosco ne part pas vers l’inconnu : il prendra sa retraite auprès de son partenaire humain, l’agent Mérette, qui l’accueillera chez lui.
Une transition naturelle, empreinte de gratitude, où l’animal pourra enfin profiter d’un quotidien plus tranquille, fait de repos, d’attention, de gâteries et de caresses, loin du tumulte des patrouilles.
Dans son message, le SPVM a tenu à remercier Rosco pour toutes ces années de loyaux services, lui souhaitant une retraite paisible et remplie de douceur. Quelques mots seulement, mais qui ont suffi à émouvoir des milliers de personnes.
La réponse émotive de son partenaire, touché par cet hommage, témoigne à quel point le lien entre un cavalier et son cheval dépasse le cadre professionnel.
Depuis la publication du message, les réactions affluent. Commentaires, partages et témoignages soulignent tous la même chose : Rosco n’était pas qu’un cheval de service, il était un symbole de bienveillance, de proximité et d’humanité au sein du corps policier. Son départ rappelle que derrière les uniformes, il y a aussi des relations sincères, faites de respect mutuel et d’affection.
Dans un monde souvent marqué par des nouvelles difficiles, l’histoire de Rosco offre une pause lumineuse. Celle d’un travail bien fait, d’un engagement silencieux et d’une retraite méritée. Bon 10-08, Rosco. Le Québec te souhaite une nouvelle vie aussi douce que le service que tu as rendu.
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