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Sophie Durocher sème la controverse en prenant la défense de Julien Lacroix
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Sophie Durocher sème la controverse en prenant la défense de Julien Lacroix

La chroniqueuse déplore le traitement que l'humoriste déchu reçoit.

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Après que Julien Lacroix eut donné une rare et première entrevue depuis qu'il est visé par des allégations d'agressions et d'inconduites sexuelles, nombreuses sont les voix qui ont critiqué ses propos, notamment ses présumées victimes et des professionnels. Vendredi matin, Sophie Durocher est l'une des rares à prendre la défense de l'humoriste déchu, dans sa chronique publiée au Journal de Montréal. 

« C’est ça, la justice en 2021. Pas d’enquêteur de police, pas d’avocat, pas de juge. Vous passez devant le tribunal populaire et c’est lui qui dépose les accusations, énonce le verdict et impose la sentence », écrit-elle dans sa chronique intitulée Julien Lacroix au tribunal. 

Elle croit d'ailleurs que l'humoriste peinera à avancer dans son cheminement et avancer sa carrière avec le traitement médiatique à son endroit. 

Sophie Durocher n'est pas non plus d'accord avec l'une des victimes présumées, qui remet en question le fait que Julien Lacroix donne une entrevue médiatique. « Tu fais l’objet de neuf allégations, certaines anonymes, et quand tu veux présenter ta version des faits, tu te fais dire qu’il aurait fallu demander la permission ! », ironise la chroniqueuse. 

À un intervenant dans le Devoir qui estime que Julien Lacroix parle trop de lui dans son entrevue et que cela constitue « une reprise de pouvoir, un contrôle narratif » qui recrée « une certaine forme de violence plus symbolique ».

« Misère ! Vous voudriez quoi ? Qu’il donne une entrevue en parlant de lui à la troisième personne ? Je suis sûre que s’il avait plus parlé de ses accusatrices, il se serait fait reprocher de faire du "mansplaining" et de parler à la place des femmes ! », croit-elle.

Rappelons que, durant cette entrevue, Julien Lacroix a refusé de commenter les allégations le visant, en affirmant ne pas craindre de représailles judiciaires, mais plutôt désirer vouloir « régler ça en privé avec les personnes concernées » et éviter de « faire revivre des choses » à ses dénonciatrices. Il n'utilise pas non plus les mots employés par ses victimes présumées, qui ont parlé de viol, de fellation forcée, d'agressions sexuelles et de baisers obtenus sans leur consentement. Il avait également estimé que deux personnes peuvent « vivre la même relation sexuelle et avoir deux versions différentes et que les deux aient raison ».

Si plusieurs voient là une forme de non reconnaissance de consentement de la part de l'humoriste déchu, Sophie Durocher estime qu'il a « tout à fait raison ». 

« Malheureusement, il n’y a que dans une cour de justice qu’on aurait pu avoir, réellement, les deux versions », conclut-elle. 

D'ailleurs, anticipant les commentaires désobligeants à l'endroit de la chroniqueuse, le Journal de Montréal a limité les commentaires sur sa page Facebook sous l'article en question.

Sophie Durocher sème la controverse en prenant la défense de Julien Lacroix
Photo : Capture d'écran - Facebook - Journal de Montréal