Olivier Dion est exaspéré du confinement et interpelle François Legault
Il a écrit un long message au premier ministre.
Monde de Stars
De plus en plus de Québécois s'indignent des mesures sanitaires imposées actuellement pour faire face au variant Omicron. Parmi eux, le chanteur Olivier Dion, qui ne cache pas son exaspération de voir tous les restaurants et lieux de culture fermés malgré le haut taux de vaccination dans la province.
« "Allô, j'ai besoin de votre aide juste encore un peu ! Il faut pas lâcher !" dit François Legault que les hôpitaux sont lourds de 3 300 hospitalisations "liées" à la COVID-19 et que, nous dit-on, 50 % d'entre elles en sont pour une cause "autre".
Combien de milliers de restaurateurs, de serveurs, de cuisiniers, plongeurs, d'artistes musiciens, chanteurs, acteurs, danseurs, techniciens, tenants de salles de spectacles sont en burn-out, sont complètement désespérés ou forcés à la reconversion ? Combien de propriétaires de gym, d'entraîneurs, de sportifs, d'athlètes ? Combien de milliers de jeunes qui n'ont plus envie d'aller à l'école, ne trouvent plus la force d'étudier, se sentent isolés, seuls, éteints ? Combien de gens remettent tout leur monde en question ?
Combien de cris du coeur cela prend-il ? Combien de vies gâchées ? Combien de vies perdues non comptabilisées dans les statistiques COVID ?
Combien de MILLIERS de citoyens sont en quête de SENS ? Celui qui nous garde ancrés, qui nous garde vivants. Pour combien de temps doit-on encore sacrifier la santé mentale et la vie de milliers (centaines de milliers), pour pallier à des statistiques qui ont de moins en moins de sens ?
Il y a des choses qu'on ne peut pas comprendre tant que nous ne les avons pas vécues. N'est-ce pas ? Eh bien je pense que notre premier ministre ne peut pas comprendre le mal-être de la population et des gens qui ont perdu leur emploi, sont en arrêt de travail ou en pause forcée à cause des mesures sanitaires. Ceux qui ont dû redessiner leur vie, qui sont dans une situation précaire, dont les finances riment avec carences et insécurité, et dont la vie sociale qui est à plat ne peut rien rattraper. Notre premier ministre ne peut pas comprendre l'impact d'une telle situation sur l'évolution psychologique des gens, car, aussi difficile et ingrat son métier soit-il, il y est occupé et à son poste tous les jours depuis deux ans.
François Legault ne peut pas comprendre la lourdeur de ce qu'il nous demande encore pour une Xième fois quand il nous dit de son podium : Restez avec moi ! Encore un petit coup ! J'ai besoin de votre aide !
M. Legault, si vous me parlez des hôpitaux, je vous invite à relire mon message. Le chaos est dans les hôpitaux, certes, mais il est aussi à l'extérieur. Depuis mars 2020, je me répète que, tout ce que je fais, c'est pour les hôpitaux. Tout ce que je fais, je le fais en pensant au personnel soignant. Celui qui est au front et débordé. Depuis le début, je m'accroche à cela, comme bien d'autres, par solidarité. Mais depuis le début, rien n'a changé. Aucune autre piste de solution n'a été trouvée. Tellement de moyens ont été pris, tellement d'argent injecté, mais rien pour changer fondamentalement la situation de notre système de santé. Rien pour gérer la situation pandémique à long terme. Tout à court terme. Tout éphémère.
Aujourd'hui, on n'en peut plus. Nous sommes des centaines de milliers à ne plus en pouvoir face à cette autre pandémie qui circule et dont on oublie les statistiques. Je n'ai pas envie qu'aucun de mes amis (qui ont tous attrapé la COVID et sans complication) ou moi-même devienne une donnée.
Olivier Dion. Double vacciné bientôt triple, qui rêve que son passeport vaccinal ait, au moins, lui, un sens. »
- Samuel Doiron
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