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Marianne St-Gelais s'ouvre à propos de sa relation difficile avec l'échec

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Marianne St-Gelais était une des célébrités qui participaient à la télé-réalité de survie Sortez-moi d'ici!. Elle a dû composer avec des conditions extrêmes, tels que la chaleur, la faim, le manque de sommeil et les insectes tropicaux. Même si elle n'a pas réussis à se rendre jusqu'à la finale, l'ancienne patineuse de vitesse olympique a adoré son expérience. En effet, cela lui a permis d'en apprendre énormément sur elle-même.

Suite à sa sortie de la télé-réalité, le magazine 7 jours a décidé de la passer en entrevue, pour récolter toutes ses impressions.

Elle a notamment abordé son élimination et comment elle l'avait vécu:

« J’avais beau me parler, me raisonner, me dire: «Hey fille, tu as eu des coquerelles dans la face, tu as mangé des affaires dégueulasses, tu es capable de te mettre les mains dans une boîte pleine de crabes!» J’ignore pourquoi, mais j’avais un blocage psychologique. (Après une pause, Marianne poursuit.) Je pense qu’inconsciemment, je ne voulais pas aller en finale avec Nathalie Simard, François Marquis et Andréanne A. Malette.»

Elle explique aussi qu'elle pense s'être auto-sabotée, pour faire face volontairement à la défaite:

«J’ai accepté de participer à Sortez-moi d’ici! pour apprendre à perdre, pour faire la paix avec l’échec. Tout au long de ma vie d’athlète, j’étais une machine, je me valorisais par la performance. Depuis ma retraite, j’apprends à lâcher prise, à être tout simplement moi-même. Et mon aventure dans la jungle costaricaine m’a aidée à m’humaniser, à m’accepter avec mes forces et mes faiblesses. (Après réflexion, Marianne enchaîne.) J’aurais beaucoup aimé remporter l’émission pour offrir 100 000 $ à La maison des champions, un organisme qui vient en aide aux athlètes qui amorcent une transition de carrière et qui m’a beaucoup aidée dans le passé.»

Elle a aussi expliqué que ses échecs à la télé-réalité l'ont beaucoup aidé et lui ont enlevé un poids énorme. En effet, elle aborde son échec a un des défis de la manière suivante:

«Même si j’ai pleuré, c’était un beau moment, parce que j’ai réalisé après cette épreuve que c’était correct de perdre, et surtout que j’étais bien avec ça. Vous n’avez pas idée à quel point ça m’a fait du bien de ne pas performer, comme si j’avais 100 livres de moins sur les épaules.»

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Source: 7 jours