Il est encore dans l'eau chaude.
Après avoir plaidé coupable à quatre accusations de fraude, l'ancien animateur de radio Mario Lirette est toujours dans l'eau chaude. Ainsi, malgré plusieurs mois en prison, il ne pourra pas jouir d'une libération conditionnelle, rapporte le magazine 7 Jours.
« Vous dites avoir été utilisé. [Rappelons] toutefois que c’est ce que disent également les victimes de vos fraudes. Vous n’êtes pas la victime dans les présents dossiers », a tranché la Commission québécoise des libérations conditionnelles (CQLC). L'organisation a refusé sa requête de libération conditionnelle après avoir purgé le 6e de sa peine de 2 ans moins un jour.
Rappelons qu'il est entré en prison depuis la mi-novembre, après avoir admis avoir arnaqué pour des sommes de 913 952 $ à des institutions financières et à un individu.
« Je reconnais les faits. Je vais faire ma peine avec zénitude et respect des conventions. Je suis prêt, je n’ai pas honte de mes actions. On m’envoie réfléchir, c’est ce que je vais faire », avait admis Mario Lirette devant les médias avant d'entrer en prison.
Un changement de discours
Mario Lirette ne semble plus aussi en paix avec sa condamnation.
« Vous dites que certaines accusations sont fausses et que la sentence est démesurée », est-il écrit dans la décision de la Commission consultée par Échos Vedettes.
Il affirme également que son seul crime est l'aveuglement volontaire et que son complice, Joël Verreault, serait le seul « vrai fraudeur et le criminel ».
« La fraude était organisée et structurée, et il y a eu de nombreuses transactions. Il est possible que vous n’ayez pas été l’instigateur des fraudes, mais vous avez collaboré et avez participé aux activités proposées par votre complice », a plutôt jugé la commission.
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