Hugo Dumas en rajoute une solide nouvelle couche sur les influenceurs québécois du Mexique

Alors que certains influenceurs ayant fait le party dans un avion vers le Mexique sont rentrés au Québec, mercredi, d'autres sont encore coincés dans le Sud. Comme plusieurs, le chroniqueur de La Presse Hugo Dumas a suivi les développements de cette saga sur les réseaux sociaux. Et selon lui, cette « gang de sans-dessein », comme dirait Justin Trudeau, est une bande de « touristatas ». 

« De jour en jour, des infos croustillantes sortaient sur OD Scoop : tests PCR faussés avec de la vaseline dans le nez, ribambelle de plaintes à l’hôtel mexicain où le bruyant groupe séjournait, bravade envers les médias, ces touristatas s’enfonçaient sous nos yeux, complètement insouciants des conséquences de leurs gestes », a-t-il écrit dans sa chronique intitulée Air Cabochon et le Gossip Girl québécois, publiée mercredi soir dans le quotidien montréalais. 

D'ailleurs, Hugo Dumas estime que l'affaire pleine de rebondissements partagés fréquemment sur la page Instagram od_scoop a été « anonyme, efficace et bien branché[e] ». 

« Et bien honnêtement, cette collection de captures d’écran compromettantes et de stories incriminantes a formé un des meilleurs épisodes de téléréalité québécoise, hyper gênant, mais ô combien captivant », souligne-t-il. 

Après avoir vu les images troublantes de fêtards sur le party dans un avion, Hugo Dumas s'est, comme plusieurs, demandé pourquoi l'avion n'a pas atterri d'urgence. À l'instar de bien des gens, ce qu'il reproche aux influenceurs n'est pas d'être partis au soleil, mais plutôt d'avoir faire des actions dangereuses. 

« Rendu à ce niveau de stupidité et d’inconscience, l’absence de masque et la propagation de la COVID-19 dans la cabine deviennent des peccadilles sur la longue liste des infractions commises en quelques heures de vol. Et le plus absurde, c’est que nos amigos ont eux-mêmes publié les vidéos de leur party dans les airs. Vivre par les médias sociaux, périr par les médias sociaux. Boomerang de karma », résume-t-il. 

Parmi les influenceurs, il y avait notamment Karl Sabourin, d'Occupation Double Afrique du Sud, ainsi que Dragos Calistru. Du côté de L'île de l'amour, il y avait Anna-Maëlle Laprise, Sandrine Séguin et la pilote Isabelle Labrecque. « On s’entend qu’il ne s’agit pas de la crème des influenceurs, loin de là. On parle ici de joueurs de ligues très mineures », précise Hugo Dumas.