Chrystine Brouillet s'ouvre avec émotion: «Je souffre du syndrome de l'imposteur»

Chrystine Brouillet célèbre ses 40 ans de carrière. Pour fêter l'heureux anniversaire, elle a publié un nouveau roman: Une de moins. Celui-ci met en scène Maud Graham.

Le roman raconte l'histoire de Claire, une femme qui quitte Montréal pour fuir son ex-conjoint violent. Elle se retrouve ensuite avec un deuxième homme déséquilibré qui veut s'en prendre à elle. Il y aura ensuite un drame, et on retrouvera Maud Graham pour une enquête haute en couleur. C'est une histoire extrêmement sordide, et Maud aura bien du travail pour résoudre l'histoire.

L'autrice s'ouvre sur son désir de dénoncer la situation de violence conjugale: «La violence ne se produit pas dès le premier soir d’une rencontre. La violence conjugale, c’est quelque chose d’insidieux, qui s’installe lentement. Il faut continuer à investir dans les services pour les femmes en détresse, mais aussi pour les hommes. Si on prenait cette violence avant qu'elle n'explose, ce serait une bonne chose. Il faut que les hommes puissent parler de ce qu'ils ressentent, qu'ils apprennent à gérer votre colère.»

Chrystine explique que plus le temps avance, plus elle se met à douter d'elle-même à propos de l'écriture. Chaque fois qu'elle écrit un nouveau roman, elle voudrait parfois même jeter l'ensemble de son oeuvre à la poubelle. Elle écrit donc dans le doute total.

Ainsi, elle est victime du syndrome de l'imposteur. Elle explique que souvent, entre deux romans, elle se dit que sa carrière est finie et qu'elle ne pourra plus jamais écrire de livre. Pourtant, l'inspiration revient toujours!

L'autrice explique aussi qu'elle a beaucoup de difficulté à trouver des idées pour ses prochains livres:Q

«Quand je cherche une idée, oui. Je me dis que ma carrière est finie, que je n’écrirai plus jamais de roman... Puis, ça revient. Réfléchir à un prochain livre, c’est difficile. On prend des notes, mais rien n’est vraiment écrit. Dans ces moments-là, je me sens coupable de ne pas avoir plus et mieux travaillé. »

Ouf! Pauvre Chrystine Brouillet. Elle semble s'en mettre beaucoup sur les épaules. On espère qu'au fil du temps, elle pourra apprécier sa juste valeur. Car sa plume est tout simplement exceptionnelle!